Hors Concours
Je trottinais tranquille, cahin- caha ,
Les mouches me prenant pour un repas,
Mais la baguette du Maitre me menait ou il voulait ici et la,
Les oreilles bien dressees ,sur le dos le bat.
Toujours pret a travailler, doux et paisible,
De gros yeux ronds et des cils longs arcdoubleaux
Me donnant un regard d'une douceur irresistible,
Comme le gris du pelage me balayant le museau.
Si je me laisse mener a la baguette,
Tel un mouton, le Maitre commande,
Pour mener a bon port son transport d'olivettes,
Sous le soleil Marocain qui scande
Mes sabots noirs sur ces chemins caillouteux
Puis, vient le repis , un peu de foin et de l'eau fraiche,
V
Cela me ravigotant, je tetrotte ainsi, astucieux,
Sachant poser mes pattes dans les coupantes laiches .
Je sais que je dois livrer sa marchandise,
Mais je vieillis , clopin- clopant, sans remission,
Mes yeux aureoles portent aussi" des valises",
Et comme mes freres, je finirai en saucisson.
Rural gagne- pain, la boucherie reste mon destin,
L'ane entrave par les annees , rejete pour oeuvrer,
Ma Vie ? remplie et banale pour l' animal du " cherche ta faim,"
Une bete de somme, ainsi nomme, mais si fier de son metier.
" Les chevaux courent les benefices,les anes les attrappent"
" Si de beaucoup travailler nous serions riches ,l'ane aurait le bat dore"
Je trottinais tranquille, cahin- caha ,
Les mouches me prenant pour un repas,
Mais la baguette du Maitre me menait ou il voulait ici et la,
Les oreilles bien dressees ,sur le dos le bat.
Toujours pret a travailler, doux et paisible,
De gros yeux ronds et des cils longs arcdoubleaux
Me donnant un regard d'une douceur irresistible,
Comme le gris du pelage me balayant le museau.
Si je me laisse mener a la baguette,
Tel un mouton, le Maitre commande,
Pour mener a bon port son transport d'olivettes,
Sous le soleil Marocain qui scande
Mes sabots noirs sur ces chemins caillouteux
Puis, vient le repis , un peu de foin et de l'eau fraiche,
V
Cela me ravigotant, je tetrotte ainsi, astucieux,
Sachant poser mes pattes dans les coupantes laiches .
Je sais que je dois livrer sa marchandise,
Mais je vieillis , clopin- clopant, sans remission,
Mes yeux aureoles portent aussi" des valises",
Et comme mes freres, je finirai en saucisson.
Rural gagne- pain, la boucherie reste mon destin,
L'ane entrave par les annees , rejete pour oeuvrer,
Ma Vie ? remplie et banale pour l' animal du " cherche ta faim,"
Une bete de somme, ainsi nomme, mais si fier de son metier.
" Les chevaux courent les benefices,les anes les attrappent"
" Si de beaucoup travailler nous serions riches ,l'ane aurait le bat dore"
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