La division SS à l’emblématique fau dessinée en relief à l’avant de leurs engins de guerre!.
Aujourd’hui, je vais vous parler du terrible et au combien tragique combat de Gelles. J’ai bien connu un maquisard engagé dans cet affrontement, notre cher facteur monsieur Barthe, il faisait parti de ces courageux guerriers qui défendaient notre pays sous l’occupation allemande, au nom d’un seul mot que l’on nomme liberté.
Le 24 et 25 juillet 1944 a été pour eux dramatique car confrontés à une division allemande SS qui après avoir fait ses armes en Russie était au vert si je peux m’exprimer ainsi dans la région de Montauban.
Ils avaient été formés rapidement à la recherche des maquisards qu’ils appelaient "les terroristes!".
Leur emblème était une fau en relief bien mise en avant sur leurs engins de guerre.
Autant dire qu’il fallait éviter de les rencontrer, leur expérience du combat les avait aguerri à toutes les situations.
Ils étaient de retour sur la route qui mène de Brive à Montauban, les maquisards avaient peu avant tenté de faire sauter le pont à la Madeleine sans y parvenir des trous éparpillés furent rapidement sécurisés pour que la division puisse poursuivre sa route.
Ce n’est que quelques temps plus tard que le pont fut saboté par des artificiers experts et rayé de la carte définitivement.
La colonne du colonel de Wilde a donc continué son périple sans difficulté avec un passage obligé par Gelles où les hommes du FRPF du maquis d’Olls se trouvaient par hasard au croisement bien connu par nous tous.
Leur chef François Vittori un Corse à la grande bravoure et au grand dévouement n’était pas avec eux au moment de l’attaque, il leur avait simplement recommandé de ne pas engager le combat connaissant les moyens énormes d’une telle force en déplacement.
Un camion ennemi fit son apparition il était là en éclaireur avec une avance conséquente sur le début des blindés SS à la grande fau.
Les maquisards ne résistèrent pas à la tentation de mitrailler l’ennemi isolé, hélas pour eux la colonne blindée allait rapidement surgir, munis d’une carte d’état major ils prirent la décision de contourner l’endroit par le lieu-dit Asplos, afin de prendre l’ennemi à revers, et l’on connaît le terrible bilan de ce massacre qui fit quinze morts.
Quelques malheureux eurent la possibilité de d’échapper à cet enfer en prenant la fuite vers le bois ce fut le cas de notre ami monsieur Barthe blessé gravement à la tête et assisté courageusement par ses camarades.
Le colonel de Wilde décida sur le champ de faire demi tour, il y avait des résistants dans la région pour eux c’était une aubaine, ils allaient poursuivre les recherches.
Ils allèrent s’installer au port de la Madeleine, où mes grands parents vivaient.
Le combat avait alerté les gens du pays, ma grand mère ne voulait cependant pas quitter la ferme, et c’est presque au dernier moment qu’elle se décida enfin grâce à l’insistance de mon père qui a fini par la convaincre.
La barque au bord du Lot leur a permis cette fuite, et mes parents m’ont souvent raconté que dans la courbe de la rivière les balles leur sifflaient par les oreilles.
Les SS restèrent trois jours sur place, ils avaient installé l’infirmerie dans une des chambres et le lendemain de l’attaque ils sont revenus au croisement de Gelles.
Quelques résistants du combat de la veille pensant que les SS avaient définitivement quitté la région eurent la triste idée de repasser au même endroit, les pauvres n’ont pas eu le temps de faire leur prière!.
Durant les trois jours à la ferme la division de Wilde a tué tous les animaux pour son ravitaillement, la volaille, le cochon et les bœufs n’ont pas survécu à leur passage, et c’est dans un état lamentable que ma famille a retrouvé la maison. Les draps étaient imprégnés de sang, et la vitre d’une armoire était gravée d’une tête de mort avec une mention écrite en allemand : "maison à quitter!"…les murs étaient criblés de balles!.
La ferme qui leur a servi de refuge n’a pas été brûlé, alors que la plupart des maisons de la Madeleine et des Cazalous ont été incendiées.
Voilà résumé le terrible combat de Gelles
et les heures qui ont suivi un affrontement où des valeureux hommes sont morts pour notre au combien importante liberté.
Aujourd’hui, je vais vous parler du terrible et au combien tragique combat de Gelles. J’ai bien connu un maquisard engagé dans cet affrontement, notre cher facteur monsieur Barthe, il faisait parti de ces courageux guerriers qui défendaient notre pays sous l’occupation allemande, au nom d’un seul mot que l’on nomme liberté.
Le 24 et 25 juillet 1944 a été pour eux dramatique car confrontés à une division allemande SS qui après avoir fait ses armes en Russie était au vert si je peux m’exprimer ainsi dans la région de Montauban.
Ils avaient été formés rapidement à la recherche des maquisards qu’ils appelaient "les terroristes!".
Leur emblème était une fau en relief bien mise en avant sur leurs engins de guerre.
Autant dire qu’il fallait éviter de les rencontrer, leur expérience du combat les avait aguerri à toutes les situations.
Ils étaient de retour sur la route qui mène de Brive à Montauban, les maquisards avaient peu avant tenté de faire sauter le pont à la Madeleine sans y parvenir des trous éparpillés furent rapidement sécurisés pour que la division puisse poursuivre sa route.
Ce n’est que quelques temps plus tard que le pont fut saboté par des artificiers experts et rayé de la carte définitivement.
La colonne du colonel de Wilde a donc continué son périple sans difficulté avec un passage obligé par Gelles où les hommes du FRPF du maquis d’Olls se trouvaient par hasard au croisement bien connu par nous tous.
Leur chef François Vittori un Corse à la grande bravoure et au grand dévouement n’était pas avec eux au moment de l’attaque, il leur avait simplement recommandé de ne pas engager le combat connaissant les moyens énormes d’une telle force en déplacement.
Un camion ennemi fit son apparition il était là en éclaireur avec une avance conséquente sur le début des blindés SS à la grande fau.
Les maquisards ne résistèrent pas à la tentation de mitrailler l’ennemi isolé, hélas pour eux la colonne blindée allait rapidement surgir, munis d’une carte d’état major ils prirent la décision de contourner l’endroit par le lieu-dit Asplos, afin de prendre l’ennemi à revers, et l’on connaît le terrible bilan de ce massacre qui fit quinze morts.
Quelques malheureux eurent la possibilité de d’échapper à cet enfer en prenant la fuite vers le bois ce fut le cas de notre ami monsieur Barthe blessé gravement à la tête et assisté courageusement par ses camarades.
Le colonel de Wilde décida sur le champ de faire demi tour, il y avait des résistants dans la région pour eux c’était une aubaine, ils allaient poursuivre les recherches.
Ils allèrent s’installer au port de la Madeleine, où mes grands parents vivaient.
Le combat avait alerté les gens du pays, ma grand mère ne voulait cependant pas quitter la ferme, et c’est presque au dernier moment qu’elle se décida enfin grâce à l’insistance de mon père qui a fini par la convaincre.
La barque au bord du Lot leur a permis cette fuite, et mes parents m’ont souvent raconté que dans la courbe de la rivière les balles leur sifflaient par les oreilles.
Les SS restèrent trois jours sur place, ils avaient installé l’infirmerie dans une des chambres et le lendemain de l’attaque ils sont revenus au croisement de Gelles.
Quelques résistants du combat de la veille pensant que les SS avaient définitivement quitté la région eurent la triste idée de repasser au même endroit, les pauvres n’ont pas eu le temps de faire leur prière!.
Durant les trois jours à la ferme la division de Wilde a tué tous les animaux pour son ravitaillement, la volaille, le cochon et les bœufs n’ont pas survécu à leur passage, et c’est dans un état lamentable que ma famille a retrouvé la maison. Les draps étaient imprégnés de sang, et la vitre d’une armoire était gravée d’une tête de mort avec une mention écrite en allemand : "maison à quitter!"…les murs étaient criblés de balles!.
La ferme qui leur a servi de refuge n’a pas été brûlé, alors que la plupart des maisons de la Madeleine et des Cazalous ont été incendiées.
Voilà résumé le terrible combat de Gelles
et les heures qui ont suivi un affrontement où des valeureux hommes sont morts pour notre au combien importante liberté.