C’est un singulier personnage
Qui vit en une maison bancale
Les fenêtres sont toujours ouvertes
Pour balancer de drôles d’odeurs
Classiques, libres, pénétrantes
Sous boulettes de papier froissé
Il laisse passer ses vents sans gêne
Certains renifleurs le surveillent
Pour ne point qu’il rejette gauchement
Son contenu, parfois, disons, douteux
Au nez frémissant des défenseurs
De la noblesse de la langue
Oui c’est bien le péteur de mots
Dont je vous parle et dont certains
Y trouvent grande rigolade
Ou pressent le mouchoir d’indignation
Ces vents modernes et engagés
Frise l’odorat d’un coup sec
Une pétarade tapageuse
Qui vous laisse plus que pantois
Qui vit en une maison bancale
Les fenêtres sont toujours ouvertes
Pour balancer de drôles d’odeurs
Classiques, libres, pénétrantes
Sous boulettes de papier froissé
Il laisse passer ses vents sans gêne
Certains renifleurs le surveillent
Pour ne point qu’il rejette gauchement
Son contenu, parfois, disons, douteux
Au nez frémissant des défenseurs
De la noblesse de la langue
Oui c’est bien le péteur de mots
Dont je vous parle et dont certains
Y trouvent grande rigolade
Ou pressent le mouchoir d’indignation
Ces vents modernes et engagés
Frise l’odorat d’un coup sec
Une pétarade tapageuse
Qui vous laisse plus que pantois