Le maître à jouer
Je suis maître à jouer, seigneur de ces dames,
Le dernier des pigeons, le premier qui se pâme,
Je me prends pour un con, avé le vague à l'âme,
Et en tous les côtés, j'ai pris des coups de lame,
Je m’avance au combat, sourire même sans tunes,
Mon rire dissimule un éclat de rancune,
Je traîne dans mes pas le poids de l’infortune,
Cherchant au clair de lune une paix trop commune,
Quand l’aube me surprend sur des pavés trop vides,
Je peins d’indifférence mes souvenirs acides,
Le monde est échiquier où je joue dans le vide,
Le roi n’a plus de cour, si je perds, tu décides,
Encore tout un monde, que je dois conspuer,
Quand on rit à la ronde, et meurt l'étranger,
Et que je ne ris pas en pensant, si c'est moi ?
Histoire de pansements bien au dessus des lois.
Je suis maître à jouer, seigneur de ces dames,
Le dernier des pigeons, le premier qui se pâme,
Je me prends pour un con, avé le vague à l'âme,
Et en tous les côtés, j'ai pris des coups de lame,
Je m’avance au combat, sourire même sans tunes,
Mon rire dissimule un éclat de rancune,
Je traîne dans mes pas le poids de l’infortune,
Cherchant au clair de lune une paix trop commune,
Quand l’aube me surprend sur des pavés trop vides,
Je peins d’indifférence mes souvenirs acides,
Le monde est échiquier où je joue dans le vide,
Le roi n’a plus de cour, si je perds, tu décides,
Encore tout un monde, que je dois conspuer,
Quand on rit à la ronde, et meurt l'étranger,
Et que je ne ris pas en pensant, si c'est moi ?
Histoire de pansements bien au dessus des lois.