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Le festival des détraqués,

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#1
Le festival des détraqués,

Dans l’ambiguïté des jours sans originalité,
J'avance au barème d'un compteur kilométrique limité,
Dans la cacophonie d'un moteur enrayé,
Ne craignant la disette d'une pénurie de carburant annoncé,
Consommant l'équivalence d'une terre vingt fois dépouillée,
Au festival des détraqués je me suis présenté,
Là un guéridon napoléon III jouait la salle à manger,
Devenant la hantise des fous d'être bien nés,
Devant l'inertie cohérente des marginaux et des révoltés du progrès,
Quand une jeunesse ivre d'une liberté délavée,
Massacrait sur une mazurka le kaolin fin d'un service à thé,
La litanie des soupières en porcelaine de mémé tressaillait,
Rendant maussade le faux clown des RG,
Là le concours de pets nauséabonds réservé aux banquiers,
Fut jugé obsolète par le premier sinistre édenté,
Et la pitrerie ordinaire d'un trader en costard fit l’unanimité,
Il gagna tout les quolibets du jour J sans sourciller,
Et la rengaine de la nuit tombait comme un dessin animé,
Donnant aux statuaires de glace le rythme endiablé
Leurs tribulations en danse macabre firent la rue s'éveiller,
Dans un urbanisme gris bétonné devenant marches du palais,
Les habits dans leur vestiaires oubliés s'indignaient de leurs nudités,
Et les haut parleurs crachant leur watt d'un rire postillonnaient,
Devant Xénos et sa cohorte étrange d’illuminée,
Leur yeux remplis d'émotions oubliant qu'ils étaient déjà condamnés,
Par le zona conventionnel des préjugés.
 
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