Je suis le sentier ombré d’une goutte liquide
Qui dévale ma joue comme elle me guide.
Elle me guide vers le bas, ou vers le fond,
Vers l’obscur d’un univers sans plafond.
Et je tombe, parfois comme si je volais
Tellement la chute est longue et aérée.
Mais l’air est brûlant et la fin me tarde ;
Le sol est menaçant mais le choc s’attarde.
Des cernes courent mes yeux fatigués ;
Un dernier tour épique contre Morphée
Mais le ciel est sombre à ma destinée
Et je lutte… juste histoire d’avoir lutté…
Une pomme que Newton a laissé tomber ;
Je ne suis qu’une pomme pour une purée ;
Une compote, du cidre, une bouillie parfumée
Prête à mourir pour n’avoir fait qu’exister.
Chaque pas était une lutte ; je jure avoir lutté
Mais un muscle se fatigue et je suis fatigué.
Fatigué d’aimer et fatigué de subir en martyr
Une vie qui décharge sur moi, ce qu’il y a de pire.
La goutte et ses sœurs forment une flaque
Qui grossit toujours pour changer de couleur
Et mon corps engourdit a la chair patraque
Sur une entaille qui fuit la vie... Moi, je meurs...
Qui dévale ma joue comme elle me guide.
Elle me guide vers le bas, ou vers le fond,
Vers l’obscur d’un univers sans plafond.
Et je tombe, parfois comme si je volais
Tellement la chute est longue et aérée.
Mais l’air est brûlant et la fin me tarde ;
Le sol est menaçant mais le choc s’attarde.
Des cernes courent mes yeux fatigués ;
Un dernier tour épique contre Morphée
Mais le ciel est sombre à ma destinée
Et je lutte… juste histoire d’avoir lutté…
Une pomme que Newton a laissé tomber ;
Je ne suis qu’une pomme pour une purée ;
Une compote, du cidre, une bouillie parfumée
Prête à mourir pour n’avoir fait qu’exister.
Chaque pas était une lutte ; je jure avoir lutté
Mais un muscle se fatigue et je suis fatigué.
Fatigué d’aimer et fatigué de subir en martyr
Une vie qui décharge sur moi, ce qu’il y a de pire.
La goutte et ses sœurs forment une flaque
Qui grossit toujours pour changer de couleur
Et mon corps engourdit a la chair patraque
Sur une entaille qui fuit la vie... Moi, je meurs...