C'est un rève étrange
Que le destin de cet ange
De haine et d'amour lié
Sur la toile des jours scellés…
D'une gracieuse aux courbes angéliques
En ton coeur l'éclat ténébreux et métallique
Du jade ardent scintille, beauté satanique,
Dévoilant ton âme abrupte et laconique.
Tes ailes d'airain aux chairs deployées,
Infranchissable zénith dans la morne vallée,
Effanent en silence les écailles enfouies
De la Lune moribonde, qui d'effroi se pâme et fuit.
Ta sombre chevelure d'un vibrant murmure frissonne,
L'abîme par l'écho parcouru, alors résonne,
Et le silence dans sa léthargie céleste surpris
Egrène ses pensées funèbre alanguies.
Quand sur ce bas-monde, sa vision se promène,
Sur les sentiers scabreux et noués de l'hymen,
Où l'ange et le démon sont semblables à son pareil
Le sang coule à flots en longs ruisseaux vermeils.
Que le destin de cet ange
De haine et d'amour lié
Sur la toile des jours scellés…
D'une gracieuse aux courbes angéliques
En ton coeur l'éclat ténébreux et métallique
Du jade ardent scintille, beauté satanique,
Dévoilant ton âme abrupte et laconique.
Tes ailes d'airain aux chairs deployées,
Infranchissable zénith dans la morne vallée,
Effanent en silence les écailles enfouies
De la Lune moribonde, qui d'effroi se pâme et fuit.
Ta sombre chevelure d'un vibrant murmure frissonne,
L'abîme par l'écho parcouru, alors résonne,
Et le silence dans sa léthargie céleste surpris
Egrène ses pensées funèbre alanguies.
Quand sur ce bas-monde, sa vision se promène,
Sur les sentiers scabreux et noués de l'hymen,
Où l'ange et le démon sont semblables à son pareil
Le sang coule à flots en longs ruisseaux vermeils.