Il - croit à ce - dessein de la fable éternelle
Et veut très rarement se laisser approcher
Ni qu'on puisse tenter de la lui bailler belle,
Ce " fromage volé " doit bien le tourmenter !
Corvus, noir et brillant, au long pas déhanché
Sautillant pour ouvrir ses ailes et s'envoler
Semble encore aujourd'hui fuir comme un mal aimé,
Alors qu'on le disait des Dieux :" le messager " ...
Un sentier qui suivait la rivière en plein bois
Où marchait lentement un vieil homme vers nous
Allait être le lieu d'un précieux émoi
Avec " Maître corbeau " qui avait rendez-vous !
" Depuis plusieurs années je le rencontre ici ",
Nous dit le doux vieillard dès qu'il nous aperçut.
Le corvidé perché attendait son ami,
N'avait'il pas juré : " qu'on ne l'y prendrait plus " ?
On vit pourtant l'oiseau presque instantanément
Se poser au plus près de notre compagnon,
Dresser son cou vers lui affectueusement
En fixant son regard de ses jolis yeux ronds ...
Plume à plume des mots réinventaient l'image
D'un certain " Saint François s'adressant " au corbeau ...
Dame nature aidant cet étrange langage
Sublimait au présent la tendresse et le beau !
Eparpillant au sol quelques morceaux choisis
L'humain se mit à rire en voyant l'animal
Faire attendre longtemps son notoire appétit,
Préférence donnée à l'échange amical ...
Allongeant son plumage, il piocha son festin
Au pied de son géant encor' tout attendri.
Apprivoiser n'est pas sur l'autre avoir la main
Mais sans doute mêler deux coeurs pour une vie !
Révérence gardée au Poète immortel
Dont les vers ont guidé ces modestes quatrains,
Nous n'oublierons jamais, puisque j'écris pour elle,
Ce conte partagé pour hier et demain ...
Pour elle,
Laurent-Adrien ASSELINEAU
Et veut très rarement se laisser approcher
Ni qu'on puisse tenter de la lui bailler belle,
Ce " fromage volé " doit bien le tourmenter !
Corvus, noir et brillant, au long pas déhanché
Sautillant pour ouvrir ses ailes et s'envoler
Semble encore aujourd'hui fuir comme un mal aimé,
Alors qu'on le disait des Dieux :" le messager " ...
Un sentier qui suivait la rivière en plein bois
Où marchait lentement un vieil homme vers nous
Allait être le lieu d'un précieux émoi
Avec " Maître corbeau " qui avait rendez-vous !
" Depuis plusieurs années je le rencontre ici ",
Nous dit le doux vieillard dès qu'il nous aperçut.
Le corvidé perché attendait son ami,
N'avait'il pas juré : " qu'on ne l'y prendrait plus " ?
On vit pourtant l'oiseau presque instantanément
Se poser au plus près de notre compagnon,
Dresser son cou vers lui affectueusement
En fixant son regard de ses jolis yeux ronds ...
Plume à plume des mots réinventaient l'image
D'un certain " Saint François s'adressant " au corbeau ...
Dame nature aidant cet étrange langage
Sublimait au présent la tendresse et le beau !
Eparpillant au sol quelques morceaux choisis
L'humain se mit à rire en voyant l'animal
Faire attendre longtemps son notoire appétit,
Préférence donnée à l'échange amical ...
Allongeant son plumage, il piocha son festin
Au pied de son géant encor' tout attendri.
Apprivoiser n'est pas sur l'autre avoir la main
Mais sans doute mêler deux coeurs pour une vie !
Révérence gardée au Poète immortel
Dont les vers ont guidé ces modestes quatrains,
Nous n'oublierons jamais, puisque j'écris pour elle,
Ce conte partagé pour hier et demain ...
Pour elle,
Laurent-Adrien ASSELINEAU
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