Le brouillard.
Ainsi s'en va le vent hosanna, ce matin
Dieu, fume son houka, cependant que son spectre,
Un fantôme de nuit, ou le frère d'Électre
Blanc comme l'opium ou l'humide satin,
Pose sa main sur terre et sème ce sel fin,
Qui poudre les cheveux de ce frère d'Oreste
Dont je reçois au front un du très léger reste,
De confettis d'azur qui se dissipe enfin,
Alors que Vulcain, luit, sur cette belle rose,
Que l'aurore ma foi, sur ce châlit dépose,
Déjà, les huit, de l'heure et sonne l'abeillard,
Va disparaître alors, cette belle gravure,
Qui façonne les bois, qui déchire sa bure,
Moi, personnellement, j'aime ce doux brouillard...
Daniel beau le poète rêveur
29 octobre 2024
Inknotpad
Google Chrome
08:54
Ainsi s'en va le vent hosanna, ce matin
Dieu, fume son houka, cependant que son spectre,
Un fantôme de nuit, ou le frère d'Électre
Blanc comme l'opium ou l'humide satin,
Pose sa main sur terre et sème ce sel fin,
Qui poudre les cheveux de ce frère d'Oreste
Dont je reçois au front un du très léger reste,
De confettis d'azur qui se dissipe enfin,
Alors que Vulcain, luit, sur cette belle rose,
Que l'aurore ma foi, sur ce châlit dépose,
Déjà, les huit, de l'heure et sonne l'abeillard,
Va disparaître alors, cette belle gravure,
Qui façonne les bois, qui déchire sa bure,
Moi, personnellement, j'aime ce doux brouillard...
Daniel beau le poète rêveur
29 octobre 2024
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