Le délassement est la joie des simples gens
Qui se promènent dans un vêtement sans manche
Sur les berges du Doubs au printemps le dimanche
Pendant que sont chez eux les dits « intelligents »
Vous avez vu comme ils ne sont pas dérangeants
(Même si un enfant joue parfois au Comanche)
En parlant souvent en Romand ou en Romanche
Car la Suisse proche vient plein de contingents.
Tous ont teint frais, œil vif, rire aux dents éclatant,
Le pas nonchalant et la chemisette ouverte
Sur un torse voulant faire la découverte
D’un air ravigotant, là, quel que soit le temps.
Personne n’est personne et personne n’attend
Des amis tous ici à fouler l’herbe verte,
A suivre le débit de la rivière offerte
Aux âmes sachant vivre et penser tout autant.
Qui se promènent dans un vêtement sans manche
Sur les berges du Doubs au printemps le dimanche
Pendant que sont chez eux les dits « intelligents »
Vous avez vu comme ils ne sont pas dérangeants
(Même si un enfant joue parfois au Comanche)
En parlant souvent en Romand ou en Romanche
Car la Suisse proche vient plein de contingents.
Tous ont teint frais, œil vif, rire aux dents éclatant,
Le pas nonchalant et la chemisette ouverte
Sur un torse voulant faire la découverte
D’un air ravigotant, là, quel que soit le temps.
Personne n’est personne et personne n’attend
Des amis tous ici à fouler l’herbe verte,
A suivre le débit de la rivière offerte
Aux âmes sachant vivre et penser tout autant.