Marcher, errer dans les ruelles sombres,
Me mettre à courir, fuir toutes ces ombres,
De tous ces porches, elles sortent en grands nombres,
Comment sortir de ce lieu où ne règne que les pénombres ?
Une pluie fine et collante se met à tomber,
Dans les caniveaux, toutes ces immondices vont être charriées,
Atmosphère glauque, d'une cité que l'on dit d'aliénés ;
Ici, comment ma raison sauvegarder ?
Trouverais-je la force de m'échapper des ténèbres... ?
M'enfuir, de toutes ces folies, pour moi bien funèbres...
Pourrais-je trouver, le chemin de l'évasion... ?
Ou alors, rester à jamais, dans cette concentration.
Non je ne suis pas fou, pourquoi en ce lieu m'avoir enfermé,
Est-ce folie, que son prochain, ici bas, vouloir aimer,
Devrais-je être condamné de ne pas vouloir tuer... ?
Ne serait-ce qu'un cauchemar dont je pourrais me réveiller... ?
Alain Gautier
Me mettre à courir, fuir toutes ces ombres,
De tous ces porches, elles sortent en grands nombres,
Comment sortir de ce lieu où ne règne que les pénombres ?
Une pluie fine et collante se met à tomber,
Dans les caniveaux, toutes ces immondices vont être charriées,
Atmosphère glauque, d'une cité que l'on dit d'aliénés ;
Ici, comment ma raison sauvegarder ?
Trouverais-je la force de m'échapper des ténèbres... ?
M'enfuir, de toutes ces folies, pour moi bien funèbres...
Pourrais-je trouver, le chemin de l'évasion... ?
Ou alors, rester à jamais, dans cette concentration.
Non je ne suis pas fou, pourquoi en ce lieu m'avoir enfermé,
Est-ce folie, que son prochain, ici bas, vouloir aimer,
Devrais-je être condamné de ne pas vouloir tuer... ?
Ne serait-ce qu'un cauchemar dont je pourrais me réveiller... ?
Alain Gautier