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Leçons de piano et pièges mortels

Lagoon

Nouveau poète
#1
Alors que dans la nuit, une tempête me réveille Une sombre mélodie vient provoquer mon ouïe Ce grand piano dans le grenier, où je suis montée la veille Résonne lourdement, triste mélancolie. Appeurée, affolée, je me tiens sur mes gardes Progressant aveuglément dans l'escalier noir Menant au bruit qui vole, et qui me laisse voir Cet esprit torturé qui froidement me regarde. Je suis paralysée, totalement terassée, Je peux sentir son souffle froid sur mon visage La glaciation en lui doucement se propage Et la peur se détache, me laissant sidérée. Mon instinct de survie m'a lâchement délaissé Le froid a remplacé l'angoisse de la nuit Mes peurs inavouées se sont évanouies Se sont envolées au gré des notes troublées. La mélodie ne cesse Les phalanges sans peau dansent sur le clavier Les notes s'évaporent, emportent ma faiblesse Je ne peux pas agir, je ne fais qu'observer. J'observe son corps nu, sa peau tombe en lambeaux Ses cheveux longs tournoient et s'accrochent à grand peine À son crâne fin et blanc, et sa peau jusqu'à l'aine Est déchiquetée, meurtrie, arrachée par une faux. Et lorsque ce fantôme se dresse devant moi Ses mains osseuses ne cessent de jouer les notes macabres Qui à elles seules font trembler les candélabres C'est de ces mains que l'esprit mortel se détache. Scindé en deux partie, moignons ensanglantés L'apparition lève son blanc visage À la place de ses yeux, deux trous dévisagent Mon corps abasourdi, mon corps tétanisé. Il tend un bras vers moi, en rythme avec le son Que produit ses phalanges qui jouent, indépendantes Sa bouche me sourit et m'averti, sanglante Que si je reste là, je perdrais la raison. La macabre danse évolue En un sombre thrène que caresse Les os de l'esprit abattu Je sombre dans la folie, une infinie tristesse.
 

jacou

Maître Poète
#2
Bonjour Justine
C'est superbe ce que tu écris... Bravo... mais c'est pas facile à lire je pense que c'est mieux si tu arrives à le recopier ainsi... excuse moi...
Bisou

Alors que dans la nuit, une tempête me réveille
Une sombre mélodie vient provoquer mon ouïe
Ce grand piano dans le grenier, où je suis montée la veille
Résonne lourdement, triste mélancolie.

Apeurée, affolée, je me tiens sur mes gardes
Progressant aveuglément dans l'escalier noir
Menant au bruit qui vole, et qui me laisse voir
Cet esprit torturé qui froidement me regarde.

Je suis paralysée, totalement terrassée,
Je peux sentir son souffle froid sur mon visage
La glaciation en lui doucement se propage
Et la peur se détache, me laissant sidérée.

Mon instinct de survie m'a lâchement délaissé
Le froid a remplacé l'angoisse de la nuit
Mes peurs inavouées se sont évanouies
Se sont envolées au gré des notes troublées.

La mélodie ne cesse
Les phalanges sans peau dansent sur le clavier
Les notes s'évaporent, emportent ma faiblesse
Je ne peux pas agir, je ne fais qu'observer.

J'observe son corps nu, sa peau tombe en lambeaux
Ses cheveux longs tournoient et s'accrochent à grand peine
À son crâne fin et blanc, et sa peau jusqu'à l'aine
Est déchiqueté, meurtrie, arrachée par une faux.

Et lorsque ce fantôme se dresse devant moi
Ses mains osseuses ne cessent de jouer les notes macabres
Qui à elles seules font trembler les candélabres
C'est de ces mains que l'esprit mortel se détache.

Scindé en deux partie, moignons ensanglantés
L'apparition lève son blanc visage
À la place de ses yeux, deux trous dévisagent
Mon corps abasourdi, mon corps tétanisé.

Il tend un bras vers moi, en rythme avec le son
Que produit ses phalanges qui jouent, indépendantes
Sa bouche me sourit et m'averti, sanglante
Que si je reste là, je perdrais la raison.

La macabre danse évolue
En un sombre thrène que caresse
Les os de l'esprit abattu
Je sombre dans la folie, une infinie tristesse.
 

Lagoon

Nouveau poète
#3
Ce n'est rien, merci beaucoup, mais le souci est que je n'ai pas encore un acces au pc pour modifier tout ça. :/
Et encore merci ^^
Amitié