L’astre virginal de la volupté
L’aube s’éveille lentement, tandis que s’enfuient
les voiles des étoiles, les oiselles montent dans les cieux,
et annoncent aux bocages l’astre virginal de la volupté.
Je m’attarde au seuil de notre logis, non loin du Loir,
les voiles des étoiles, les oiselles montent dans les cieux,
et annoncent aux bocages l’astre virginal de la volupté.
Je m’attarde au seuil de notre logis, non loin du Loir,
vêtue de ma micro-robe de satin noir qui flotte
au vent du printemps, je t’attends, ma Douce, mon amante,
je te veux depuis que tu es partie à Paris, en l’île de la Cité,
pour une affaire d’héritage,
au vent du printemps, je t’attends, ma Douce, mon amante,
je te veux depuis que tu es partie à Paris, en l’île de la Cité,
pour une affaire d’héritage,
mes seins inapaisés te réclament, reviens, et mêlons à nouveau
nos chairs jusqu’à la brune, le silence règne parmi les champs,
réapparais, je souhaite avec des frissons suivre le pourtour
de tes hanches, et tenir en mes paumes les lys de tes mamelons.
nos chairs jusqu’à la brune, le silence règne parmi les champs,
réapparais, je souhaite avec des frissons suivre le pourtour
de tes hanches, et tenir en mes paumes les lys de tes mamelons.
Je vais dans notre chambre, j’ouvre notre armoire,
je prends tes bas de soie, tes porte-jarretelles,
je les hume tendrement, et je pleure,
je contemple maintenant la photo de notre couple enlacé,
je prends tes bas de soie, tes porte-jarretelles,
je les hume tendrement, et je pleure,
je contemple maintenant la photo de notre couple enlacé,
le Désir monte en moi, implacable.
Je sors alors d’un endroit connu de nous seules
un godemichet, cet objet que tu as béni voilà peu de tes baisers,
je le oins longuement avec ma salive,
Je sors alors d’un endroit connu de nous seules
un godemichet, cet objet que tu as béni voilà peu de tes baisers,
je le oins longuement avec ma salive,
j’ôte mon vêtement, je m’assieds sur notre couche,
puis face à la cathédrale de ta Beauté,
face à la splendeur de ta Grâce,
ô mon Impératrice de pureté,
puis face à la cathédrale de ta Beauté,
face à la splendeur de ta Grâce,
ô mon Impératrice de pureté,
je le fais entrer en ma rivière d’amour jusqu’à la grotte de la matrice,
je répète l’opération à maintes reprises,
je gémis, je hoquette, je geins de liesse,
je crie sans cesse ton nom de baptême
je répète l’opération à maintes reprises,
je gémis, je hoquette, je geins de liesse,
je crie sans cesse ton nom de baptême
par delà les bourgs et les cités de fer
soudain, je suis emportée par la houle de la Jouissance,
le lait de ma sève sourd, et je bois en ton honneur
le Saint-chrême de notre Amour.
soudain, je suis emportée par la houle de la Jouissance,
le lait de ma sève sourd, et je bois en ton honneur
le Saint-chrême de notre Amour.
A ton retour, je ne dirai rien, je te guiderai languissamment
sur les plages de la félicité,
mais, je te posséderai,
et tu seras mienne !
sur les plages de la félicité,
mais, je te posséderai,
et tu seras mienne !
Sophie Rivière