Hors concours
Larmes de sang...
Le vent s'est levé, souffle la tempête de la contestation,
Le peuple excédé têtes échevelées, crie sa rouge colère,
On devine hélas au fond de ses yeux l'espoir en jachère.
L'automne est là mais sa splendeur affiche la déception.
La vigne-vierge ensanglantée pleure des larmes de sang,
Hier est imprimé dans les corps, des âmes se lamentent...
Ô soleil fustigé, tu n'oublieras pas le bal de ta tourmente,
Non, pas même ton automne tardif n'effacera l’infamant !
Le ciel gémit, hurle et tourbillonnent les esprits en errance,
L'or, le carmin et les ocres hésitent à déverser leurs trésors,
Le vignoble lourd de raisins bien mûrs, s'enivre et s'endort
Sous un astre flamboyant qui s'évanouit en nuées garance.
Les hommes sauront ils enfin trouver le chemin de la raison,
Pourront ils oublier leurs souffrances, du diable, les milices ?
Automne, dépose un message d'amour en ces divins calices.
Dieu ! je veux espérer une paix durable en cette belle saison.
Larmes de sang...
Le vent s'est levé, souffle la tempête de la contestation,
Le peuple excédé têtes échevelées, crie sa rouge colère,
On devine hélas au fond de ses yeux l'espoir en jachère.
L'automne est là mais sa splendeur affiche la déception.
La vigne-vierge ensanglantée pleure des larmes de sang,
Hier est imprimé dans les corps, des âmes se lamentent...
Ô soleil fustigé, tu n'oublieras pas le bal de ta tourmente,
Non, pas même ton automne tardif n'effacera l’infamant !
Le ciel gémit, hurle et tourbillonnent les esprits en errance,
L'or, le carmin et les ocres hésitent à déverser leurs trésors,
Le vignoble lourd de raisins bien mûrs, s'enivre et s'endort
Sous un astre flamboyant qui s'évanouit en nuées garance.
Les hommes sauront ils enfin trouver le chemin de la raison,
Pourront ils oublier leurs souffrances, du diable, les milices ?
Automne, dépose un message d'amour en ces divins calices.
Dieu ! je veux espérer une paix durable en cette belle saison.
Dernière édition: