L’archipel de notre Grâce et de notre Jouissance
Le Loir s’écoule, non loin de nous,
des oiseaux dans le ciel
découvrent la lueur du matin.
A chaque minute et à chaque seconde qui s’écoulent,
je t’épelle,
ô mon Impératrice de douceur,
des strophes d’or et d’encens
dessus la langueur de notre couche,
car quoiqu’en disent les prophètes de tout poil,
rien ne vaut nos joutes si belles et si douces.
Je n’aime rien tant que verser en tes paumes
des mots d’impudeur,
et la musique de mes lèvres
sur la harpe de ton sexe,
nous nous livrons sans retenue,
et nous pratiquons toutes les positions,
mais nous adorons, par dessus tout,
quelque soit la saison,
nous livrer aux plaisirs des tribades
initiées par Sappho
et ses prêtresses de l’Amour,
nous nous mettons en ciseaux face à face,
nues comme la rosée du matin,
nous frottons nos sexes l’une contre l’autre des heures durant,
nous poussons des cris de liesse,
nous geignons, nous articulons des sanglots de rut,
et nous gagnons
l’archipel de notre Grâce et de notre Jouissance,
je récolte le miel de nos cyprines,
puis, étendues, et entremêlées,
nous gagnons à gué
les rivages de notre Passion
si féminine !
Sophie Rivière
Le Loir s’écoule, non loin de nous,
des oiseaux dans le ciel
découvrent la lueur du matin.
A chaque minute et à chaque seconde qui s’écoulent,
je t’épelle,
ô mon Impératrice de douceur,
des strophes d’or et d’encens
dessus la langueur de notre couche,
car quoiqu’en disent les prophètes de tout poil,
rien ne vaut nos joutes si belles et si douces.
Je n’aime rien tant que verser en tes paumes
des mots d’impudeur,
et la musique de mes lèvres
sur la harpe de ton sexe,
nous nous livrons sans retenue,
et nous pratiquons toutes les positions,
mais nous adorons, par dessus tout,
quelque soit la saison,
nous livrer aux plaisirs des tribades
initiées par Sappho
et ses prêtresses de l’Amour,
nous nous mettons en ciseaux face à face,
nues comme la rosée du matin,
nous frottons nos sexes l’une contre l’autre des heures durant,
nous poussons des cris de liesse,
nous geignons, nous articulons des sanglots de rut,
et nous gagnons
l’archipel de notre Grâce et de notre Jouissance,
je récolte le miel de nos cyprines,
puis, étendues, et entremêlées,
nous gagnons à gué
les rivages de notre Passion
si féminine !
Sophie Rivière