L'ARBRE
Quelque part, entre ciel et terre se trouve un arbre
Au tronc massif, s'offrant aux cieux, c'est un Orme.
Énorme par sa touffe, majestueux, semblable à du marbre.
Solitaire, au beau milieu d'un champ, il est diversiforme.
Combien de serments d'amour et de promesses se sont forgés ici
Sous cet abri suprême, feuillu, à l'écoute de ces tourtereaux.
Pourtant cet arbre a beaucoup souffert en silence, c'est ainsi.
Nombre de cœurs, de flèches et d'initiales ont été gravés sur sa peau.
Son arborescence dégage un parfum magique, il attire les heureux.
Depuis des décades, ils sont comme aimantés, ici règne l'émoi.
Sous son ombrage l'on entend des soupirs, des murmures délicieux.
Bicentenaire, de jeunes gens s'y rendaient aussi au temps de l'amour courtois.
Je connais cet endroit, rappelles toi, nous étions tellement passionnés.
La fougue au cœur, la folie de la jeunesse : « c'est pour la vie » disais-tu.
J'avais même ciselé un cœur plus gros que les autres, tu rayonnais.
Elle est loin la mélodie de l'innocence, mélancolique, car depuis tu t'es tue.
Quelque part, entre ciel et terre se trouve un arbre
Au tronc massif, s'offrant aux cieux, c'est un Orme.
Énorme par sa touffe, majestueux, semblable à du marbre.
Solitaire, au beau milieu d'un champ, il est diversiforme.
Combien de serments d'amour et de promesses se sont forgés ici
Sous cet abri suprême, feuillu, à l'écoute de ces tourtereaux.
Pourtant cet arbre a beaucoup souffert en silence, c'est ainsi.
Nombre de cœurs, de flèches et d'initiales ont été gravés sur sa peau.
Son arborescence dégage un parfum magique, il attire les heureux.
Depuis des décades, ils sont comme aimantés, ici règne l'émoi.
Sous son ombrage l'on entend des soupirs, des murmures délicieux.
Bicentenaire, de jeunes gens s'y rendaient aussi au temps de l'amour courtois.
Je connais cet endroit, rappelles toi, nous étions tellement passionnés.
La fougue au cœur, la folie de la jeunesse : « c'est pour la vie » disais-tu.
J'avais même ciselé un cœur plus gros que les autres, tu rayonnais.
Elle est loin la mélodie de l'innocence, mélancolique, car depuis tu t'es tue.