L’arbre coupé.
Sur un chemin aux formes sinueuses,
j'y ai croisé un arbre fraichement coupé.
Il raconte une histoire tumultueuse
marquée de mille cernes regroupés.
Son écorce s’ouvre en de grands livres.
Son aubier conte de longs poèmes.
Une musique s'évade du phloème.
L'odeur de sa sève est sang qui enivre.
Je lui promets, caressant sa peau ivoire,
que j’écrirai sur ses pages, en encre noire.
Un matin, la beauté d’un amour de passage.
Le soir, la mort planant sur de sinistres paysages.
Loïc ROUSSELOT
Sur un chemin aux formes sinueuses,
j'y ai croisé un arbre fraichement coupé.
Il raconte une histoire tumultueuse
marquée de mille cernes regroupés.
Son écorce s’ouvre en de grands livres.
Son aubier conte de longs poèmes.
Une musique s'évade du phloème.
L'odeur de sa sève est sang qui enivre.
Je lui promets, caressant sa peau ivoire,
que j’écrirai sur ses pages, en encre noire.
Un matin, la beauté d’un amour de passage.
Le soir, la mort planant sur de sinistres paysages.
Loïc ROUSSELOT