L'ange allume ma joie, éteindras-tu mes pleurs ?
Où est passé mon astre à l'aube qui se meurt ?
Viendras-tu cette nuit chasser mes noires peurs ?
Éblouir mon destin aux rayons du bonheur ?
Tes pleurs sont séchés par celle
A qui tu as donné ton cœur
Tends lui la main
À quoi sert de courir
Deux lièvres à la fois
Ton unique présence a ravivé ma flamme,
Oubliés mes chagrins, ce soir mon cœur s'enflamme,
Indicible l'espoir aux clartés de mon âme.
Si ma présence a un instant
Ravivé la flamme de ton cœur
Je ne suis qu’une amie
De passage je suis
Sentir ton souffle chaud frôlant mon corps en nage.
Un frisson me parcourt, ton feu court et voyage,
Ranimant le désir d'une étreinte sauvage.
Mon cœur appartient à celui
Qui par sa présence assidue
À su faire brûler
Dans ma poitrine l’amour pur
Mourir entre tes bras, renaîtrai-je demain ?
Opaque est l'horizon, verse tes mots divins
Nourrissant tout mon être au soleil du matin.
Tu dois poursuivre ton chemin
Qui ne coïncide en aucune manière
Avec le mien
Je ne sais faire de manières
Trop franche je suis
Croire en cette lueur dans mon tunnel d'errance.
Ouvrira-t-elle un souffle en chemin d'espérance ?
Éveillera un chant dans mon profond silence.
Une voix s'illumine au fond de ta prunelle.
Rendez-vous aux îles d'une plage éternelle.
Dans l’éternité
Nous ne serons réunis
Car ma route je poursuis
Vers celui
Que j’aime à la folie.
1950
Où est passé mon astre à l'aube qui se meurt ?
Viendras-tu cette nuit chasser mes noires peurs ?
Éblouir mon destin aux rayons du bonheur ?
Tes pleurs sont séchés par celle
A qui tu as donné ton cœur
Tends lui la main
À quoi sert de courir
Deux lièvres à la fois
Ton unique présence a ravivé ma flamme,
Oubliés mes chagrins, ce soir mon cœur s'enflamme,
Indicible l'espoir aux clartés de mon âme.
Si ma présence a un instant
Ravivé la flamme de ton cœur
Je ne suis qu’une amie
De passage je suis
Sentir ton souffle chaud frôlant mon corps en nage.
Un frisson me parcourt, ton feu court et voyage,
Ranimant le désir d'une étreinte sauvage.
Mon cœur appartient à celui
Qui par sa présence assidue
À su faire brûler
Dans ma poitrine l’amour pur
Mourir entre tes bras, renaîtrai-je demain ?
Opaque est l'horizon, verse tes mots divins
Nourrissant tout mon être au soleil du matin.
Tu dois poursuivre ton chemin
Qui ne coïncide en aucune manière
Avec le mien
Je ne sais faire de manières
Trop franche je suis
Croire en cette lueur dans mon tunnel d'errance.
Ouvrira-t-elle un souffle en chemin d'espérance ?
Éveillera un chant dans mon profond silence.
Une voix s'illumine au fond de ta prunelle.
Rendez-vous aux îles d'une plage éternelle.
Dans l’éternité
Nous ne serons réunis
Car ma route je poursuis
Vers celui
Que j’aime à la folie.
1950