L'amour est si beau
Dusses-tu mon galant amour
D'un bonheur de sel capucine
Faire qu'une larme divine
Fasse naitre ce désamour ;
Fragile comme l'or si fin,
Le rose soleil d'une femme,
Le pleur fou d'une mer en flamme,
Recouvrirait mon cœur de lin ;
Dussè-je vous aimer plus fort
que vous êtes jolie marquise
Même si la nuit à sa guise
Vous trouble, ferai cet effort ;
Donnez moi ce secret léger
Qui de son odeur fait s'ébattre
Mon âme le matin et battre
Mon cœur la nuit, le jour nager ;
Ouvrez moi ces opium serments
Qu'est cette épaule d'ingénue
Libertine de la fleur nue
Que fleurissent tous mes tourments ;
Mais où s'en vont tous les ruisseaux
De paroles que mon altesse
Vous m'offrez avec la paresse
Du rêve tendre d'ors roseaux ;
Dusses-tu mon galant amour
D'un bonheur de sel capucine
Être chaque jous plus divine
Pour moi, devine ce baiser...
Quand ma bouche revient froisser
Ton oeil clos où soudain ravine
Ce rien d'une larme devine ?
Faisant naitre ce désamour !
Mais ce désamour est si beau
Avec nos clandestines bouches
S'aimant ainsi, puis quant tu touches
Mon âmes ! l'amour est si Beau...
Daniel Beau le poète rêveur
13 mars 2017
Inknotpad
Google Chrome
17:06
Dusses-tu mon galant amour
D'un bonheur de sel capucine
Faire qu'une larme divine
Fasse naitre ce désamour ;
Fragile comme l'or si fin,
Le rose soleil d'une femme,
Le pleur fou d'une mer en flamme,
Recouvrirait mon cœur de lin ;
Dussè-je vous aimer plus fort
que vous êtes jolie marquise
Même si la nuit à sa guise
Vous trouble, ferai cet effort ;
Donnez moi ce secret léger
Qui de son odeur fait s'ébattre
Mon âme le matin et battre
Mon cœur la nuit, le jour nager ;
Ouvrez moi ces opium serments
Qu'est cette épaule d'ingénue
Libertine de la fleur nue
Que fleurissent tous mes tourments ;
Mais où s'en vont tous les ruisseaux
De paroles que mon altesse
Vous m'offrez avec la paresse
Du rêve tendre d'ors roseaux ;
Dusses-tu mon galant amour
D'un bonheur de sel capucine
Être chaque jous plus divine
Pour moi, devine ce baiser...
Quand ma bouche revient froisser
Ton oeil clos où soudain ravine
Ce rien d'une larme devine ?
Faisant naitre ce désamour !
Mais ce désamour est si beau
Avec nos clandestines bouches
S'aimant ainsi, puis quant tu touches
Mon âmes ! l'amour est si Beau...
Daniel Beau le poète rêveur
13 mars 2017
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