L’amour d’une mère
Ô mon Dieu,
entends la clameur de ton œuvre
sur
les océans et les continents,
le ressac du vent
entre les paumes des roseaux,
les racines de beautés
sur l’aile des palombes.
Souviens-toi, en l’oseraie, tout à l’heure,
un rossignol a chanté
les hardes de lumière
parmi l’encens des herbes,
les bocages saluent
le sacre de cette journée exquise
où devisent les prières des roses
sur les berges du Loir,
l’ombre du crépuscule s’agenouille
au creux des taillis
tandis que fume
l’âtre des chaumières,
au loin, les cloches annoncent
l’épitre d’une étoile
aux ruisseaux des magnificences,
la quiétude couronne la Création,
mais
par-dessus tout,
n’oublie jamais,
Seigneur,
la tendresse d’une mère,
bénis
celle qui,
sa vie durant,
rit,
pleure et s’émeut
pour
la chair de sa chair, son enfant !
Sophie Rivière
Ô mon Dieu,
entends la clameur de ton œuvre
sur
les océans et les continents,
le ressac du vent
entre les paumes des roseaux,
les racines de beautés
sur l’aile des palombes.
Souviens-toi, en l’oseraie, tout à l’heure,
un rossignol a chanté
les hardes de lumière
parmi l’encens des herbes,
les bocages saluent
le sacre de cette journée exquise
où devisent les prières des roses
sur les berges du Loir,
l’ombre du crépuscule s’agenouille
au creux des taillis
tandis que fume
l’âtre des chaumières,
au loin, les cloches annoncent
l’épitre d’une étoile
aux ruisseaux des magnificences,
la quiétude couronne la Création,
mais
par-dessus tout,
n’oublie jamais,
Seigneur,
la tendresse d’une mère,
bénis
celle qui,
sa vie durant,
rit,
pleure et s’émeut
pour
la chair de sa chair, son enfant !
Sophie Rivière
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