Si l'amour est devoir, je suis donc débiteur.
Elle était le récit et j'étais le lecteur.
A mes yeux, elle était, un festin si sapide
Que goûter à sa chair me rendait si candide.
Si l'amour incarné avait pris corps en elle,
et que sel de la terre, elle était la plus belle,
J'étais donc un saunier, et son corps, la saline,
Je touchais de mes mains, une rose sans épine.
Si l'aube du bonheur existait en ses yeux,
et que la thébaïde était un rêve odieux,
alors je somatise la douleur de sa perte.
Car trouver ce trésor n'est l'oeuvre d'une sinécure,
J'aurais dû mieux combattre des pans de ma nature,
car elle a disparu et l'herbe est toujours verte.
Elle était le récit et j'étais le lecteur.
A mes yeux, elle était, un festin si sapide
Que goûter à sa chair me rendait si candide.
Si l'amour incarné avait pris corps en elle,
et que sel de la terre, elle était la plus belle,
J'étais donc un saunier, et son corps, la saline,
Je touchais de mes mains, une rose sans épine.
Si l'aube du bonheur existait en ses yeux,
et que la thébaïde était un rêve odieux,
alors je somatise la douleur de sa perte.
Car trouver ce trésor n'est l'oeuvre d'une sinécure,
J'aurais dû mieux combattre des pans de ma nature,
car elle a disparu et l'herbe est toujours verte.