Laisse-moi écrire sur le jardin de ton visage l’aile de ta Lumière
Viens combler le vide de mes bras,
tandis que des rondeaux de pluie frappent notre croisée,
mes lèvres articulent des odes de douceur
que je sème en notre jardin,
tandis que des rondeaux de pluie frappent notre croisée,
mes lèvres articulent des odes de douceur
que je sème en notre jardin,
ô ma Sirène, ma Vénérée,
trace dessus les chemins creux,
les langueurs du printemps, et les fils d’or de ma chevelure,
je n’ai à t’offrir pour unique tribut
trace dessus les chemins creux,
les langueurs du printemps, et les fils d’or de ma chevelure,
je n’ai à t’offrir pour unique tribut
que l’empire de ma délicatesse, et les vasques du vent.
Je suis tienne depuis que le Monde est monde,
depuis que tu m’as égrenée le Soleil de notre Passion,
ouvre-moi encore les serrures de la Clarté,
Je suis tienne depuis que le Monde est monde,
depuis que tu m’as égrenée le Soleil de notre Passion,
ouvre-moi encore les serrures de la Clarté,
abrite-moi du soleil de ton ombre,
laisse-moi écrire sur le jardin de ton visage
l’aile de ta Lumière,
romps l’étreinte infinie du silence.
laisse-moi écrire sur le jardin de ton visage
l’aile de ta Lumière,
romps l’étreinte infinie du silence.
Entends-tu mon coeur qui ne bat que pour Toi,
reste à jamais auprès de moi,
je ne veux être que la rose de tes émois,
que le sablier de tes envies,
reste à jamais auprès de moi,
je ne veux être que la rose de tes émois,
que le sablier de tes envies,
Le pont de nos mains palpite,
l’éphéméride des saisons vogue sous mes paupières,
cambre-moi,
aiguise mes divins tourments,
l’éphéméride des saisons vogue sous mes paupières,
cambre-moi,
aiguise mes divins tourments,
la forêt connaît les vaisseaux d’ailes des oiselles,
et le flux et le reflux de mes soupirs,
contemple-moi, constelle-moi de ta magnificence,
effleure lascivement la double amphore de mes hanches,
et le flux et le reflux de mes soupirs,
contemple-moi, constelle-moi de ta magnificence,
effleure lascivement la double amphore de mes hanches,
blottie-toi contre l’hostie de mes seins
bois la pluie de perles de ma sève,
cambre-moi, magnifie-moi, sois ma Femme,
je serai ton Poème, et ta Vie !
bois la pluie de perles de ma sève,
cambre-moi, magnifie-moi, sois ma Femme,
je serai ton Poème, et ta Vie !
Sophie Rivière