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LA VILLE S’EVEILLE

Willypoète

Maître Poète
#1

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Mes pas claquent sur l’asphalte
Et je marche comme un automate
Vers une aube qui se dévoile
Ou disparaissent les dernières étoiles.

J’allume une ultime cigarette,
Il faudrait bien que j’arrête
Avant que le crabe ait ma peau
Pour m’emmener droit au tombeau.

J’aime les lumières du matin
Dès que le réverbère s’éteint,
La ville s’éveille paresseusement
Avec l’arrivée des premiers chalands.

La cité quitte sa couleur grise
Pour une teinte qui s’humanise,
La vie reprend tous ses droits
Avec le jour qui se déploie.

Il y a plein d’odeur dans les rues
Des relents de poubelles ventrues
Au bon pain chaud du boulanger
Qui dit aux autres de se lever.

Les derniers noctambules hèlent un taxi
Il faut je pense à rentrer aussi,
Retrouver mon sordide appartement
Au fond de la cour et des soupentes

Je rentre mais je n’ai pas sommeil
Je shoote dans une bouteille
Me rappelant ma nocturne virée
Dans tous les bars et les cafés.

De ma fenêtre je vois cette ville
Que je survole immobile,
Moi je m’endors et elle s’éveille
Je l’écrirais à mon réveil…

W.L.
14/08/2016​
 
Dernière édition:
#2
Pour vous remercier de ma lecture.


Un matin d'hiver sur paris.

La rose fanée, sommeille dans le jardin
Le faucon, sur les sillages de Persephone
Fend l'horizon d'une vermeille brume aphone
Couvrant le pauvre municipe citadin

Les réverbères vacillent sur les trottoirs,
La Seine transporte l'hiver sur ses péniches
Que les pigeons joyeux, emportent dans leurs niches
Sous ces lueurs d'opales, loin des epenchoirs

Les peintres, font d'un pinceau sur le rude lin
Le givre Parisien, des prudes étoiles
Sous ce ciel si bas, assis sur le fond des toiles
Sous l'hiémal gel, ancien vent opalin

La ville, doucement balotte l'horizon
Si jolie, quand ses maisons pâlottes des beiges
Passants hivernaux, coudoient les plus hautes neiges
Que l'hoberau balaie par dessus le gazon

Le fleuve gravit les sillons de l'aqueduc
Céleste, l'hivernal halage de la voûte
Que tant d'ors de saisons, laissèrent sur sa route
Par quelques vers Mirabeau cités par un duc

D'un matin de soie de Palmyre sur paris
Bien après que les ormes rouges sur les berges
Finirent de pleurer en coraux sur les verges
D'automne, retiennent l'hiver sage surpris
 

prose16

Maître Poète
#4
Des odeurs, des couleurs, des lumières, on se coule dans tes pas et on ressent ce que tu ressens... pour moi, l'essentiel de la belle poésie qui transporte et touche profondément, c'est tout...Amitiés. Et merci pour la photo avec vieux vélo et vespa, que du bonheur...
 
#5
Des odeurs, des couleurs, des lumières, on se coule dans tes pas et on ressent ce que tu ressens... pour moi, l'essentiel de la belle poésie qui transporte et touche profondément, c'est tout...Amitiés. Et merci pour la photo avec vieux vélo et vespa, que du bonheur...
Oui un vrai talent. Avec un peu de travail il peux exploser assurément. Contrairement à certains qui n'évolueront jamais...
 

Willypoète

Maître Poète
#12
Des odeurs, des couleurs, des lumières, on se coule dans tes pas et on ressent ce que tu ressens... pour moi, l'essentiel de la belle poésie qui transporte et touche profondément, c'est tout...Amitiés. Et merci pour la photo avec vieux vélo et vespa, que du bonheur...
J'aime bien illustrer mes texte avec une photo, cela me prend souvent plus de temps à la choisir qu'à écrire...
 

iboujo

Maître Poète
#17
En total accord avec Marie...un vrai paysagiste...
Gros maux d'âme pour ce noctambule qui n'a rien à perdre...
Cigarette et whisky // de quoi oublier même de vivre!
mais où donc est la pépée?
beau mais triste ,te préfère amoureux ...
bises jj
 

Willypoète

Maître Poète
#18
En total accord avec Marie...un vrai paysagiste...
Gros maux d'âme pour ce noctambule qui n'a rien à perdre...
Cigarette et whisky // de quoi oublier même de vivre!
mais où donc est la pépée?
beau mais triste ,te préfère amoureux ...
bises jj
Le triste me va bien car c'est ma réalité, la "pépé" serait une fiction.