La nuit. Celle de l'hiver, fraiche mais réconfortante,
Avec son manteau épais et blanc, beauté naturelle.
Une flamme court sur un coin de mur, chantante
Mes empreintes suivent cette symphonie nouvelle.
Seule l'obscurité me tient la main, lourdeur du boulet,
Seul esclave du maitre de la nuit, je suis innocent parmi les appelés.
Le tapis de neige est maintenant un obstacle, une continuité,
La fin, je ne la vois pas, et mon coeur, piétiné.
Les coups de masse s'enchainent, ma vision se trouble,
Le délicat cliquetis des mailles m'étreint, aveugle et bientôt sourd,
Le blanc cède au noir, les visages se dédoublent,
Seule une perle perce ce malaise, l'amour.
Les formes s'obscurcissent, la surprise se lit dans mes billes d'eau,
Je pleure, j'en ai assez vu, et les paroles, desespoir des cieux.
La perle se fige, et couleur d'arc en ciel, délivre ces mots :
" Tu connais ton destin, va à la tour bleue ! "
Avec son manteau épais et blanc, beauté naturelle.
Une flamme court sur un coin de mur, chantante
Mes empreintes suivent cette symphonie nouvelle.
Seule l'obscurité me tient la main, lourdeur du boulet,
Seul esclave du maitre de la nuit, je suis innocent parmi les appelés.
Le tapis de neige est maintenant un obstacle, une continuité,
La fin, je ne la vois pas, et mon coeur, piétiné.
Les coups de masse s'enchainent, ma vision se trouble,
Le délicat cliquetis des mailles m'étreint, aveugle et bientôt sourd,
Le blanc cède au noir, les visages se dédoublent,
Seule une perle perce ce malaise, l'amour.
Les formes s'obscurcissent, la surprise se lit dans mes billes d'eau,
Je pleure, j'en ai assez vu, et les paroles, desespoir des cieux.
La perle se fige, et couleur d'arc en ciel, délivre ces mots :
" Tu connais ton destin, va à la tour bleue ! "