La table.
J’ai dressé un soir la table de l’amour.
J’y ai placé avec soin les couverts du vautour.
Carcasse facile, tu t’y places sans contours.
Et docile, tu t’y prêtes sans détours.
J’ai mangé, un soir, à la lueur d’une bougie,
dans la paume de tes mains l’essence de la vie.
Huile douce et salée de mes folles envies.
Suaves à souhait, enivrant mes sens inassouvis
J’ai bu, un soir, par l’obscurité des secrets,
dans la sainte coupe ouverte de tes lèvres rebelles,
la brûlante sève chaude que ton sexe sécrète.
Gouleyante à point, j’y ai lapé en chien fidèle.
J’ai pénétré un soir, tes falaises dans le noir,
raclant tes roches abruptes du désespoir.
Timidement ton anus invite à la familiarité,
Bouscule l’éjaculation qui jaillit en bestialité.
Loïc ROUSSELOT
J’ai dressé un soir la table de l’amour.
J’y ai placé avec soin les couverts du vautour.
Carcasse facile, tu t’y places sans contours.
Et docile, tu t’y prêtes sans détours.
J’ai mangé, un soir, à la lueur d’une bougie,
dans la paume de tes mains l’essence de la vie.
Huile douce et salée de mes folles envies.
Suaves à souhait, enivrant mes sens inassouvis
J’ai bu, un soir, par l’obscurité des secrets,
dans la sainte coupe ouverte de tes lèvres rebelles,
la brûlante sève chaude que ton sexe sécrète.
Gouleyante à point, j’y ai lapé en chien fidèle.
J’ai pénétré un soir, tes falaises dans le noir,
raclant tes roches abruptes du désespoir.
Timidement ton anus invite à la familiarité,
Bouscule l’éjaculation qui jaillit en bestialité.
Loïc ROUSSELOT