
La prise imparfaite de la chose
Je me fous des astres
Lorsqu'elle surgit à la nuit tombée
Au cœur de ce granit rose
Toute l'aspérité de son être se révèle
Comme en plein jour
Retranché dans une pente de pudeur
J'ai disparu sur sa peau blanche
Avec mes échardes de brume
Un long mugissement
Jusqu'à la découvrir
Au pied de l'orbe d'or
Ma fuite sera sans confusion
L'amour vole désormais plus haut
J'ai toujours rêvé d'être un jouet
Invisible au regard
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jpx.200922