Hors concours
La porte du ciel...
Il faisait chaud, si chaud, cet après-midi-là,
L'astre dorait d'une bâtisse, la vieille pierre.
Intriguée, je décidai alors, d'allonger le pas
Vers la haute enceinte que tapissait du lierre.
Mais impossible de pénétrer en ces lieux,
A moins qu'une trouée... A bout de souffle
J’escaladai des éboulis, que faire de mieux ?
Je faillis perdre une sandale, ma pantoufle,
Tout comme Cendrillon, mais pas de prince
Hélas ! juste quelques buissons entremêlés,
Des aubépines en fleurs et, un bien mince
Champ de vision devant mes yeux embués...
Je me battais avec des ronces agrippantes,
Perdant l'espoir de m'y frayer un passage,
Quand j'entendis une voix si nonchalante...
« Je crois bien que le temps est à l'orage. »
Relevant la tête, j'aperçus un être curieux
Qui me faisait signe, m'invitant à le suivre,
Je lui emboîtai le pas...C'était un petit vieux
Portant un drôle d'arrosoir cerclé de cuivre...
« j'allais puiser de l'eau, quand je vous ai vu,
Vous sembliez perdue, venez vous reposer. »
Une porte entrebâillée en un lieu inattendu
Venait de s'ouvrir, qu'allais-je enfin trouver ?
Je fus émerveillée par un tableau idyllique,
Des oiseaux tourbillonnaient autour de nous,
Paradis où les roses parlent au lys bibliques
S'exhalant sous arcades, à vous rendre fous...
Je planais au cloître du jardin des lumières...
Sur un banc, vêtu d'une simple robe de bure,
Un saint homme égrenait ses perles de prières...
Sous sa capuche se dissimulait une âme pure.
Venais-je de franchir une des portes du ciel ?
Tout était tranquille, des cloches cristallines
S'envolaient vers les cieux éclaboussés de miel...
Le petit vieux, joyeux, arrosait ses capucines...
La porte du ciel...
Il faisait chaud, si chaud, cet après-midi-là,
L'astre dorait d'une bâtisse, la vieille pierre.
Intriguée, je décidai alors, d'allonger le pas
Vers la haute enceinte que tapissait du lierre.
Mais impossible de pénétrer en ces lieux,
A moins qu'une trouée... A bout de souffle
J’escaladai des éboulis, que faire de mieux ?
Je faillis perdre une sandale, ma pantoufle,
Tout comme Cendrillon, mais pas de prince
Hélas ! juste quelques buissons entremêlés,
Des aubépines en fleurs et, un bien mince
Champ de vision devant mes yeux embués...
Je me battais avec des ronces agrippantes,
Perdant l'espoir de m'y frayer un passage,
Quand j'entendis une voix si nonchalante...
« Je crois bien que le temps est à l'orage. »
Relevant la tête, j'aperçus un être curieux
Qui me faisait signe, m'invitant à le suivre,
Je lui emboîtai le pas...C'était un petit vieux
Portant un drôle d'arrosoir cerclé de cuivre...
« j'allais puiser de l'eau, quand je vous ai vu,
Vous sembliez perdue, venez vous reposer. »
Une porte entrebâillée en un lieu inattendu
Venait de s'ouvrir, qu'allais-je enfin trouver ?
Je fus émerveillée par un tableau idyllique,
Des oiseaux tourbillonnaient autour de nous,
Paradis où les roses parlent au lys bibliques
S'exhalant sous arcades, à vous rendre fous...
Je planais au cloître du jardin des lumières...
Sur un banc, vêtu d'une simple robe de bure,
Un saint homme égrenait ses perles de prières...
Sous sa capuche se dissimulait une âme pure.
Venais-je de franchir une des portes du ciel ?
Tout était tranquille, des cloches cristallines
S'envolaient vers les cieux éclaboussés de miel...
Le petit vieux, joyeux, arrosait ses capucines...
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