La pierre philosophale
Au fond de son laboratoire,
Loin du regard des curieux,
L’alchimiste mélange mercure souffre et sel,
Afin d’extraire l’élixir de l’âme.
Plongeant dans cette substance ignoble,
Il chemine au sein des mondes de matière,
Au fond du creuset, il œuvre au noir,
La mort en face, il se dissout.
Apercevant au loin le corbeau,
Il s’agrippe à son aile frêle,
S’envolant vers la lune d’argent,
Œuvrant au blanc, Il renait de ses cendres.
Ainsi purifié, il rejoint le soleil,
D’un rouge rubis, d’or incandescent,
Œuvrant au rouge, il termine le Grand Oeuvre
Devenant, lui-même, pierre philosophale …
Lucie Mathis
Le 18/03/2017
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