La mort dans l’âme
Elle a pleuré l’enfant dont les yeux restent clos,
Ce monde aseptisé la renvoie à son rêve.
Il est parti la nuit laissant tous ces sanglots
Immergés de son corps quand l’océan s’élève.
Elle n’écoute plus dans le creux de sa voix,
Les mots qui se sont tus d’un ton un peu grivois,
Elle ne comprend pas pourquoi le sort l’achève.
Son âme se consume en le plus grand brouillard,
Dans le feu d’un esprit récusant toute idée,
La mort n’est cependant que le temps d’un pillard
Laissant au désarroi cette vie obsédée.
On ne chantera plus l’ode d’un grand amour,
Perdu dans l’infini dans un champ tout autour
Déposant sur sa tombe une belle orchidée.
Maria-Dolores