La morgue
La petite chaise de bois et de métal me fait mal.
Elle est franchement inconfortable.
Aux murs, le blanc carrelage glacial
devient terriblement insupportable.
Elle est là, face à moi.
Le visage bleu et froid.
C'est bien la première fois
que son visage, ainsi je le vois.
Surpris, je découvre un profil inconnu,
de ma belle que j'ai souvent vu nue.
Deviendrais-je fou, cette vision incongrue
en fait d'elle, une belle endormie et inconnue.
Je devrais pleurer, et pourtant je rêve.
Les contours de sa face m'interpellent.
Elle est là, face à moi
son visage est bleu et froid
Et pourtant, déjà, je pense à d'autres émois
La petite chaise de bois et de métal me fait mal.
Elle est franchement inconfortable.
Aux murs, le blanc carrelage glacial
devient terriblement insupportable.
Elle est là, face à moi.
Le visage bleu et froid.
C'est bien la première fois
que son visage, ainsi je le vois.
Surpris, je découvre un profil inconnu,
de ma belle que j'ai souvent vu nue.
Deviendrais-je fou, cette vision incongrue
en fait d'elle, une belle endormie et inconnue.
Je devrais pleurer, et pourtant je rêve.
Les contours de sa face m'interpellent.
Elle est là, face à moi
son visage est bleu et froid
Et pourtant, déjà, je pense à d'autres émois
Loïc ROUSSELOT