La maison d’ici.
C’est une maison de pierre, elle est un peu perdue,
C’est une maison d’hier, comme il n’y en a plus.
Trouvée comme un espoir, et c’est pas qu’le hasard,
Trouvée si dérisoire, mais bien croisée un soir.
C’est notre paradis, notre ciel, notre sang,
C’est comme un livre ouvert, un chevet pour vingt ans,
C’est comme une hirondelle, qui s’envole au printemps.
C’est une maison de pierre, pour nous et maintenant.
Elle est au fond des terres, elle a ce qu’on espère,
Elle porte dans ses murs, le parfum de c’qui dure,
Elle est parfum jardin, elle est parfum serein,
Elle est parfum de nous,
C’est une maison de pierre, comme un endroit de plus,
Où vivent les mystères, et jours dont on veux plus.
Tu l’as voulue la nôtre, sans y laisser les autres,
Tu l’as voulue pour nous, tu l’as voulue à nous.
Refrain
C’est la maison d’ici, c’est bien celle d’une vie,
C’est la maison d’ici, elle est belle sous la pluie,
C’est la maison qu’on aime, elle n’est jamais la même,
C’est la maison d’ici,
C’est la maison d’ici, et qui pleure, et qui rit,
C’est la maison d’ici, le matin, et la nuit,
C’est la maison qu’on aime, chaque jour au réveil,
C’est la maison d’ici,
J’ai vu des jours passés, cellules, pénitentiers,
Des jours qu’en finissent pas, privé de liberté.
J’ai vu des escaliers, des ascenseurs dorés,
Des décors de béton, les rues de mon quartier.
J’avais perdu la vue, au fond, j’l’avais voulu,
J’avais perdu le goût, j’m’étais perdu partout.
J’rêvais d’un paradis, d’un royaume à l’abri,
J’rêvais d’toutes ces odeurs, à l’abri du malheur.
C’est une maison de pierre, un endroit solitaire,
C’est une maison d’hier
C’est une maison de pierre, quelque part sur la terre,
C’est une maison de pierre, c’est comme dans nos prières,
Une image sans orages, à l’abri des nuages,
Une photo sur une page, à aimer davantage.
Refrain.
© Jean-Marie Bourgoise. Droits réservés.
C’est une maison de pierre, elle est un peu perdue,
C’est une maison d’hier, comme il n’y en a plus.
Trouvée comme un espoir, et c’est pas qu’le hasard,
Trouvée si dérisoire, mais bien croisée un soir.
C’est notre paradis, notre ciel, notre sang,
C’est comme un livre ouvert, un chevet pour vingt ans,
C’est comme une hirondelle, qui s’envole au printemps.
C’est une maison de pierre, pour nous et maintenant.
Elle est au fond des terres, elle a ce qu’on espère,
Elle porte dans ses murs, le parfum de c’qui dure,
Elle est parfum jardin, elle est parfum serein,
Elle est parfum de nous,
C’est une maison de pierre, comme un endroit de plus,
Où vivent les mystères, et jours dont on veux plus.
Tu l’as voulue la nôtre, sans y laisser les autres,
Tu l’as voulue pour nous, tu l’as voulue à nous.
Refrain
C’est la maison d’ici, c’est bien celle d’une vie,
C’est la maison d’ici, elle est belle sous la pluie,
C’est la maison qu’on aime, elle n’est jamais la même,
C’est la maison d’ici,
C’est la maison d’ici, et qui pleure, et qui rit,
C’est la maison d’ici, le matin, et la nuit,
C’est la maison qu’on aime, chaque jour au réveil,
C’est la maison d’ici,
J’ai vu des jours passés, cellules, pénitentiers,
Des jours qu’en finissent pas, privé de liberté.
J’ai vu des escaliers, des ascenseurs dorés,
Des décors de béton, les rues de mon quartier.
J’avais perdu la vue, au fond, j’l’avais voulu,
J’avais perdu le goût, j’m’étais perdu partout.
J’rêvais d’un paradis, d’un royaume à l’abri,
J’rêvais d’toutes ces odeurs, à l’abri du malheur.
C’est une maison de pierre, un endroit solitaire,
C’est une maison d’hier
C’est une maison de pierre, quelque part sur la terre,
C’est une maison de pierre, c’est comme dans nos prières,
Une image sans orages, à l’abri des nuages,
Une photo sur une page, à aimer davantage.
Refrain.
© Jean-Marie Bourgoise. Droits réservés.