Je m'appelle Justine, on me dit bien roulée.
Les messieurs de tous poils me draguent tant et plus.
"Tant mieux" me direz-vous, "Voilà femme comblée".
Mais... Je suis la maitresse de Nostradamus.
Eh oui ! Nostradamus, ce mage, ce voyant,
Ce grand sage profond qui prédit l'Avenir,
a su me subjuguer, devenir mon amant,
Et trouver de mon corps les secrets du Désir.
"Bon, où est le problème, alors, belle Justine ?
Vivez votre passion, laissez-vous culbuter.
Livrez-vous avec joie à toutes les rapines
Que votre bel amant saura vous proposer !".
Ben oui, mais, voyez-vous, quel terrible fantasme...
Comprenez que mon mec, cependant qu'il me baise,
Prévoit exactement QUAND j'aurai mon orgasme,
Afin qu'il puisse enfin jouir tout à son aise.
Et l'exacte durée de nos étreintes folles,
Ces petits jeux subtils que toute femme espère,
Et qu'elle accueillera, les jambes en corolle,
Il sait déjà tout ça, le bougre ! Ah... La galère !
Le jeu est inégal. Il lit dans les étoiles,
Et moi, la pauvre fille, et moi, la bécassotte,
Quand je vais, prête à tout, me glisser dans les toiles,
Je ne sais pas quel sort il réserve à ma motte !
Mes soeurs en voluptés... Oh ! Plaignez mon tourment.
Aux doux jeu de l'amour, laisser tout son hasard.
Et surtout, veillez bien à choisir un galant
Qui ne puisse connaitre Arrivée ni Départ !
Edouard Huckendubler (astrologue licencieux).
Les messieurs de tous poils me draguent tant et plus.
"Tant mieux" me direz-vous, "Voilà femme comblée".
Mais... Je suis la maitresse de Nostradamus.
Eh oui ! Nostradamus, ce mage, ce voyant,
Ce grand sage profond qui prédit l'Avenir,
a su me subjuguer, devenir mon amant,
Et trouver de mon corps les secrets du Désir.
"Bon, où est le problème, alors, belle Justine ?
Vivez votre passion, laissez-vous culbuter.
Livrez-vous avec joie à toutes les rapines
Que votre bel amant saura vous proposer !".
Ben oui, mais, voyez-vous, quel terrible fantasme...
Comprenez que mon mec, cependant qu'il me baise,
Prévoit exactement QUAND j'aurai mon orgasme,
Afin qu'il puisse enfin jouir tout à son aise.
Et l'exacte durée de nos étreintes folles,
Ces petits jeux subtils que toute femme espère,
Et qu'elle accueillera, les jambes en corolle,
Il sait déjà tout ça, le bougre ! Ah... La galère !
Le jeu est inégal. Il lit dans les étoiles,
Et moi, la pauvre fille, et moi, la bécassotte,
Quand je vais, prête à tout, me glisser dans les toiles,
Je ne sais pas quel sort il réserve à ma motte !
Mes soeurs en voluptés... Oh ! Plaignez mon tourment.
Aux doux jeu de l'amour, laisser tout son hasard.
Et surtout, veillez bien à choisir un galant
Qui ne puisse connaitre Arrivée ni Départ !
Edouard Huckendubler (astrologue licencieux).