La Lettre empoisonnée
Sur le quai encombré ou les passeurs me faisaient dos.
J’adossais mes misères sur les courbes déguisées.
D’une latrine sordide, ayant l’apparence d’un clodo.
La tête baissée, mes yeux scrutaient le bitume muet.
Je tendis mes bras droit, visant l’horizon des amures.
Le regard rapace rodait sur ma casserole gueuse.
Ne songeant qu’a la façon par laquelle mes morsures.
Atteignirent, par espoir, quelques pièces fugueuses.
J’entendis les airs épars que chantaient, blêmes,
Les centimes jaunâtres qui tombaient en pluie.
Ces pièces qui faisaient depuis longtemps le carême.
Remplissaient sans peine le fond ferreux du puits.
Soudain ! Le temps s’effaça et le silence s’ensuivit.
Le chant vaste de la mendicité, d’un coup, s’éteignit.
Et mon espoir se brésilla en un éclat de verre ternit.
Le front prosterné, je déclarais ma journée finie.
Oui !
Cette journée était comme tant d’autres ; grimée.
Fallacieuse, qui, comme ses semblable me trompait.
Telle des cloches qui sonnaient de loin leur féminité.
Réjouissant, enchanteresses, les cœurs déguenillés.
Les raflaient, ces prudes, dans leur profond fossé.
Mais le destin me frappa d’un coup de marteau.
Sur la tête, me reprochant ma fugue de sitôt.
Au moment où je ramassais ma pauvre casserole.
Un bout de papier rose, cogna brutalement le sol.
*
Ce rose qui me disait tout sauf sa couleur flétrie.
Des instants mémorables qu’avait tissé une femme.
Rose; je ne suis que pupille depuis que tu es partie.
Pauvre dans mon vécu, étranger pour mon âme.
*
Mes doigts écornés libérèrent le papier ligoté,
Par la force d’une mèche fine blanche d’un drap.
Et livrèrent à mes yeux les syllabes tant souhaitées.
‘Rejoins moi ,mon poète, tu mourras sur mes bras. ‘
Sur le quai encombré ou les passeurs me faisaient dos.
J’adossais mes misères sur les courbes déguisées.
D’une latrine sordide, ayant l’apparence d’un clodo.
La tête baissée, mes yeux scrutaient le bitume muet.
Je tendis mes bras droit, visant l’horizon des amures.
Le regard rapace rodait sur ma casserole gueuse.
Ne songeant qu’a la façon par laquelle mes morsures.
Atteignirent, par espoir, quelques pièces fugueuses.
J’entendis les airs épars que chantaient, blêmes,
Les centimes jaunâtres qui tombaient en pluie.
Ces pièces qui faisaient depuis longtemps le carême.
Remplissaient sans peine le fond ferreux du puits.
Soudain ! Le temps s’effaça et le silence s’ensuivit.
Le chant vaste de la mendicité, d’un coup, s’éteignit.
Et mon espoir se brésilla en un éclat de verre ternit.
Le front prosterné, je déclarais ma journée finie.
Oui !
Cette journée était comme tant d’autres ; grimée.
Fallacieuse, qui, comme ses semblable me trompait.
Telle des cloches qui sonnaient de loin leur féminité.
Réjouissant, enchanteresses, les cœurs déguenillés.
Les raflaient, ces prudes, dans leur profond fossé.
Mais le destin me frappa d’un coup de marteau.
Sur la tête, me reprochant ma fugue de sitôt.
Au moment où je ramassais ma pauvre casserole.
Un bout de papier rose, cogna brutalement le sol.
*
Ce rose qui me disait tout sauf sa couleur flétrie.
Des instants mémorables qu’avait tissé une femme.
Rose; je ne suis que pupille depuis que tu es partie.
Pauvre dans mon vécu, étranger pour mon âme.
*
Mes doigts écornés libérèrent le papier ligoté,
Par la force d’une mèche fine blanche d’un drap.
Et livrèrent à mes yeux les syllabes tant souhaitées.
‘Rejoins moi ,mon poète, tu mourras sur mes bras. ‘