Narcisse, héros de légende à la beauté fatale
Fils accompli des mythiques Céphise et Liriopé
Dieu fleuve de Béotie et de la Nymphe bleutée
Ta grande renommée emprunt aux délices du mal
S’exclame encore dans les larmes d’Echo
La créature des eaux qui s'est vu voler
De tes closes lèvres le baiser du chaos
S’écrie en myriade son amour ébranlé
La Froideur de ton indifférente vanité
Aura eu raison de toutes les attentions
Des battements de cœur en perdition
Des adorateurs bernés par ta majesté
Présent mondain des dieux pour ta naissance
L’élégance surnaturelle de tes charmes innés
Châtiera la destinée de tes jours de suffisance
La connaissance de soi t’emportera d’emblée
La grâce divine, gage de tes vertus
Ne saurait troubler l’oracle de Tirésias
Le devin qui prédit que pour seule issue
La mort à son tour te prendra en chasse
Lorsqu’ au petit détour d’un sentier de forêt
Une rivière viendra étancher une soif sèche
S’esquissera un visage dans un léger reflet
Les ondes transperceront dans ta brèche
L’armure glacée de ton âme en berne
L’amour, autrefois égide des refoulés
Nourrira désormais sans ménages les cernes
De ton regard contemplatif et ensorcelé
Ton image à celle de ta méprise
Ne saurait répondre à tes complaintes
Abstrait sera l’objet de ta convoitise
Tissée d’amertumes succinctes
Aussi platonique que spirituel
L’amour qui comblera ton cœur
Sera dés lors le fardeau mortel
A porter jusqu'à ta dernière heure
Comme l’avait présagé la prophétie
Les naïades parées de leurs couleurs
Sont venues te cueillir alors endormi
Le corps étendu sur un tapis de fleurs
A avoir aimé aussi fort ton éclat
La raison de vivre t’abandonna
Tu es mort par ton chatoiement
Telle est la nature de ton châtiment
Une chimère rapportée des hommes
Raconte qu’une plante auréolée de sang
A poussé sur le lit de ton dernier somme
Les déesses en souvenance de ton rang
Donnèrent à la fleur de la rivière
La douce appellation de Narcisse
Pour les senteurs parfumés et légères
De ses pétales dorés qui s’en hérissent
Fils accompli des mythiques Céphise et Liriopé
Dieu fleuve de Béotie et de la Nymphe bleutée
Ta grande renommée emprunt aux délices du mal
S’exclame encore dans les larmes d’Echo
La créature des eaux qui s'est vu voler
De tes closes lèvres le baiser du chaos
S’écrie en myriade son amour ébranlé
La Froideur de ton indifférente vanité
Aura eu raison de toutes les attentions
Des battements de cœur en perdition
Des adorateurs bernés par ta majesté
Présent mondain des dieux pour ta naissance
L’élégance surnaturelle de tes charmes innés
Châtiera la destinée de tes jours de suffisance
La connaissance de soi t’emportera d’emblée
La grâce divine, gage de tes vertus
Ne saurait troubler l’oracle de Tirésias
Le devin qui prédit que pour seule issue
La mort à son tour te prendra en chasse
Lorsqu’ au petit détour d’un sentier de forêt
Une rivière viendra étancher une soif sèche
S’esquissera un visage dans un léger reflet
Les ondes transperceront dans ta brèche
L’armure glacée de ton âme en berne
L’amour, autrefois égide des refoulés
Nourrira désormais sans ménages les cernes
De ton regard contemplatif et ensorcelé
Ton image à celle de ta méprise
Ne saurait répondre à tes complaintes
Abstrait sera l’objet de ta convoitise
Tissée d’amertumes succinctes
Aussi platonique que spirituel
L’amour qui comblera ton cœur
Sera dés lors le fardeau mortel
A porter jusqu'à ta dernière heure
Comme l’avait présagé la prophétie
Les naïades parées de leurs couleurs
Sont venues te cueillir alors endormi
Le corps étendu sur un tapis de fleurs
A avoir aimé aussi fort ton éclat
La raison de vivre t’abandonna
Tu es mort par ton chatoiement
Telle est la nature de ton châtiment
Une chimère rapportée des hommes
Raconte qu’une plante auréolée de sang
A poussé sur le lit de ton dernier somme
Les déesses en souvenance de ton rang
Donnèrent à la fleur de la rivière
La douce appellation de Narcisse
Pour les senteurs parfumés et légères
De ses pétales dorés qui s’en hérissent
