Comme un train à grande vitesse
Sans perdre une seconde du jeune aspirant
Il marcotte l’astéroïde de nos cadrans
Au rythme effréné de la vie qui n'a de cesse.
L'horloge défile vers les mortes saisons
Déployant ses ailes aux nuits magnétiques
Pour surprendre un vieux couple pathétique....
Il s'en moque et décide sans raison.
Il est le maître à la seconde près,
Sans retard il continue sa course
Traversant le passé jusqu'à tarir sa source
Où déjà le souvenir n'a plus d’intérêt.
Les silences s'écoulent en longs regrets
Rendant grâce aux origines du savoir
«Avec le temps...» l'immortalité de nous revoir
Et méditer sur l’œuvre du grand Ferré.
Il ne compte plus ses heures,
A courir si vite dans l'espace
De son passage il a laissé ses traces
Où il repose au septième jour et demeure.
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