Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

La femme du garagiste

kinkin

Maître Poète
#1
A cette époque, je roulais des mécaniques

Apprenti garagiste, j'avais les mains dans le cambouis

Petit con, j'en faisais souvent des caisses

Mon patron ne roulait pas au bio éthanol

Il était souvent au Café de la Place, pour le ravitaillement

Il consommait bien plus que de cinq litres au cent

Le pourri, il en avait dans la caisse, il tenait la route

La patronne a pété bien souvent, une durite

Après les disputes elle montait dans sa bagnole

En colère elle partait sur les chapeaux de roues

Laissant de la gomme en appuyant sur le champignon

J'étais tombé sous son charme comme sur ma première dauphine

Pas très grande, elle avait de la garde au sol

Elle avait le pot d'échappement près du gazon

Sexy toujours bien sapée toujours en jupe

Elle tournait du cul elle était monté sur roulements à billes

Une paire de nibards façon Lolo Ferrari

Deux jolis pare chocs, de bons airs bag

Un jour, j'avais la tête dans le moteur

Elle me dit < Ca te plairait de voir mon triangle >

En mettant sa main sur mon levier de vitesse

Pour moi se présenter une occasion en Or

Surpris quand même , au démarrage, je toussais

Je me suis pourquoi pas < Allez en voiture, Simone >

Allons y gaiement roule, ma poule

Je me fis le constat de cette situation

La patronne en avait encore sous le capot

Elle n'avait pas de retard l'allumage, la garce

Je lui ai décalaminer le pot d'échappement

Au préalable, je m'étais couvert j'avais débâché la capote

A la coquine, elle n'avait pas de jeu dans la culasse

Elle gueulait étant à son aise, elle montait dans les tours

Elle me disait souvent < Hé petit débraille, ça fume >

Il a fallu une paire de fois que je recharge les batteries

Elle tenait la route, la dame du Garage du Port

Parfois j'étais crevé à rouler sur les jantes

Chaude, elle ne crachait pas sur le piston

Le temps a passé, je l'ai revu derrière ses phares de deudeuche

Des lunettes larges comme un pare brise de camion

Mémère a maintenant, des kilomètres au compteur

Elle doit dépenser une fortune pour ses bougies sur son gâteau

Comme tout le monde, elle a du jeu dans les rotules

Le médecin lui impose, un contrôle technique tous les ans

Ou une révision tous les 5000, son carburateur est hélas encrassé

Elle m'a dit que son mari avait coulé une bielle

Malheureusement quand on picole de l'antigel

Il avait des doigts en Or mais seul, il s'est court-circuiter

Quand, je jette un coup d'œil dans le rétroviseur

Je me dis < Nous avons eu du pot de ne pas nous faire prendre >