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La famille niquedouille

kinkin

Maître Poète
#1
Le père c'était Edmond la quinte qui était mon parrain
On le surnommait ainsi car parfois il toussait gras
Il était chauffeur de son patron il l'emmenait ici et là
Il récupérait des palettes, vis, boulons, il était radin

Tellement économe que quand nous sommes partis en vacances
Il avait emmenait des patates, haricots dans le sud de la France
Dans sa remorque Erka, il avait emménager un faux plancher
Pour ramener de la Clairette de Die pour le mariage de sa fille aînée

Il était marié avec Tante Yvonne élevée au bon lait de meuh meuh
Car cette baronne hautaine était issue du monde des culs terreux
Madame était devenue une dame de ville et elle le faisait voir
Pour les potins de la famille il fallait passer par elle pour tout savoir

Il y avait la fille aînée, Nadine anorexique avec le vers solitaire
Elle était toujours plus ou moins patraque toujours un pet de travers
Petite on peux dire qu'elle a ingurgitée des tonnes de gruyères
Ce qui ne l'a pas empêchée de devenir musicienne et infirmière

La seconde fille clarinettiste une peu émancipée très chaude
Elle ne soufflait pas que dans la trompette, la Marie Claude
Elle soufflait aussi dans le biniou de son vieux professeur marié
Une grosse différence d'âge à cette époque ça avait fait jaser

Et le dernier le fiston Daniel, gras comme un moine, la tête à son père
Quand il accompagnait le Dimanche ses parents, chez nous il prenait cher
Toujours tiré à quatre épingles, nœud papillon, il était notre souffre douleur
Maintenant c'est lui qui mène son monde à la baguette, il est chef de chœur

Le père et la mère étaient fiers de leurs petits prodigues, leurs petits choux
Ils nous faisaient sentir qu'ils étaient une classe au dessus de nous
Alors qu'ils n'avait rien a frimer ils venaient de la France profonde
Mes parents n'ont jamais peter plus haut que leurs culs même pas une seconde
 

GABY73

Maître Poète
#8
Le père c'était Edmond la quinte qui était mon parrain
On le surnommait ainsi car parfois il toussait gras
Il était chauffeur de son patron il l'emmenait ici et là
Il récupérait des palettes, vis, boulons, il était radin


Tellement économe que quand nous sommes partis en vacances
Il avait emmenait des patates, haricots dans le sud de la France
Dans sa remorque Erka, il avait emménager un faux plancher
Pour ramener de la Clairette de Die pour le mariage de sa fille aînée


Il était marié avec Tante Yvonne élevée au bon lait de meuh meuh
Car cette baronne hautaine était issue du monde des culs terreux
Madame était devenue une dame de ville et elle le faisait voir
Pour les potins de la famille il fallait passer par elle pour tout savoir


Il y avait la fille aînée, Nadine anorexique avec le vers solitaire
Elle était toujours plus ou moins patraque toujours un pet de travers
Petite on peux dire qu'elle a ingurgitée des tonnes de gruyères
Ce qui ne l'a pas empêchée de devenir musicienne et infirmière


La seconde fille clarinettiste une peu émancipée très chaude
Elle ne soufflait pas que dans la trompette, la Marie Claude
Elle soufflait aussi dans le biniou de son vieux professeur marié
Une grosse différence d'âge à cette époque ça avait fait jaser


Et le dernier le fiston Daniel, gras comme un moine, la tête à son père
Quand il accompagnait le Dimanche ses parents, chez nous il prenait cher
Toujours tiré à quatre épingles, nœud papillon, il était notre souffre douleur
Maintenant c'est lui qui mène son monde à la baguette, il est chef de chœur


Le père et la mère étaient fiers de leurs petits prodigues, leurs petits choux
Ils nous faisaient sentir qu'ils étaient une classe au dessus de nous
Alors qu'ils n'avait rien a frimer ils venaient de la France profonde
Mes parents n'ont jamais peter plus haut que leurs culs même pas une seconde
Toujours très plaisant à lire kinkin
Merci et non dimanche
Gaby