La dernière page
L’homme en papier s’essoufflait, trop de lettres
S’enfuyaient de son corps fragile. Avoir, être,
Autrefois ses amis, se dominaient en duel
Acide, cruel, gladiateurs d’un combat mortel.
Souviens-toi d’Alexandrie, rocher luxuriant,
Carrefour de bâtisseurs, d’érudits, de savants.
Où Ptolémée, l’helléniste, sans hypothèque
Érigera l’immense et omnisciente bibliothèque.
Hélas mainte fois détruite, ensevelie.
Et les œuvres des sages à jamais démolies.
Courroux des dieux vengeurs privés de culte ?
Ou bien ravage de vils barbares incultes ?
Allait-il, lui aussi par le grand feu périr ?
Vivre dans le danger ! plutôt que de mourir !
Il mènera sa quête loin de l’ennemi,
Dans le souffle ténu du vent, son seul ami.
Quand le mal aux éclairs d’orages gronde.
Encore meurtri, j’invente un autre monde
Sans limites, et que nulle soif n’étanche
Avec les encres noires d’une nuit blanche.
L’homme en papier s’essoufflait, trop de lettres
S’enfuyaient de son corps fragile. Avoir, être,
Autrefois ses amis, se dominaient en duel
Acide, cruel, gladiateurs d’un combat mortel.
Souviens-toi d’Alexandrie, rocher luxuriant,
Carrefour de bâtisseurs, d’érudits, de savants.
Où Ptolémée, l’helléniste, sans hypothèque
Érigera l’immense et omnisciente bibliothèque.
Hélas mainte fois détruite, ensevelie.
Et les œuvres des sages à jamais démolies.
Courroux des dieux vengeurs privés de culte ?
Ou bien ravage de vils barbares incultes ?
Allait-il, lui aussi par le grand feu périr ?
Vivre dans le danger ! plutôt que de mourir !
Il mènera sa quête loin de l’ennemi,
Dans le souffle ténu du vent, son seul ami.
Quand le mal aux éclairs d’orages gronde.
Encore meurtri, j’invente un autre monde
Sans limites, et que nulle soif n’étanche
Avec les encres noires d’une nuit blanche.
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