La cathédrale de mes émois
Un soir d’été,
alors que tu t’étais absentée,
ma Douce,
je tentai de m’endormir
en robe de peau sur notre couche,
tant la chaleur était étouffante.
Je revis la douceur de tes lèvres
contre les miennes,
et la fraîcheur de tes sens,
j’effeuillai les pétales de souvenir de nos amours
si sensuelles et si féminines, le parfum de nos étreintes,
mais rien n’y fit,
ma fièvre augmenta,
ma dextre parcourut la citadelle de mes seins,
je suçotai mes mamelons, puis mes mains descendirent
lentement vers l’hymne de mon clitoris,
la cathédrale de mes émois, s’attardèrent,
je criai, je gémis, mais désireuse de connaître encore le sceau du plaisir,
ma dextre entra en une coupe d’ongles
en la grotte de mon vagin
jusqu’aux fruits de ma matrice, je répétai ce mouvement,
je hurlai de liesse, je rompis l’opulence du silence
quand tu entras en notre chambre,
ô mon Epousée, grisée de splendeur,
à la vue de ma Jouissance,
tu te dévêtis sans mot dire, tu me rejoignis, libertine,
et à genoux dans le silence de l’aurore
qui pointait à l’horizon, tu cueillis le miel de ma cyprine
que nous partageâmes avant de nouveaux assauts
dessus les rivages de la Volupté !
Sophie Rivière
Un soir d’été,
alors que tu t’étais absentée,
ma Douce,
je tentai de m’endormir
en robe de peau sur notre couche,
tant la chaleur était étouffante.
Je revis la douceur de tes lèvres
contre les miennes,
et la fraîcheur de tes sens,
j’effeuillai les pétales de souvenir de nos amours
si sensuelles et si féminines, le parfum de nos étreintes,
mais rien n’y fit,
ma fièvre augmenta,
ma dextre parcourut la citadelle de mes seins,
je suçotai mes mamelons, puis mes mains descendirent
lentement vers l’hymne de mon clitoris,
la cathédrale de mes émois, s’attardèrent,
je criai, je gémis, mais désireuse de connaître encore le sceau du plaisir,
ma dextre entra en une coupe d’ongles
en la grotte de mon vagin
jusqu’aux fruits de ma matrice, je répétai ce mouvement,
je hurlai de liesse, je rompis l’opulence du silence
quand tu entras en notre chambre,
ô mon Epousée, grisée de splendeur,
à la vue de ma Jouissance,
tu te dévêtis sans mot dire, tu me rejoignis, libertine,
et à genoux dans le silence de l’aurore
qui pointait à l’horizon, tu cueillis le miel de ma cyprine
que nous partageâmes avant de nouveaux assauts
dessus les rivages de la Volupté !
Sophie Rivière
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