La captive du palais d'été
L'ardeur du soleil se voilait sous les palmiers
Où coulent des fontaines berçant de douces mélodies
Le parfum du jasmin, chèvrefeuille enivraient de beautés
L'exubérante floraison, de vols d'oiseaux, papillon d'oubli
Le sultan semblait perdu sous des rêves moroses
Observant à demi mots cette belle créature inconnue
Il humait le parfum ensorceleur de cette belle rose
Les rayons de soleil de sa chevelure d'ingénue
Sur la céramique vernissée et de marbre, elle s'impatientait
Tapant de ses escarpins de soie, de mille cliquetis d'étoiles
Le patio du palais perdait ce calme, bien trop austère qui offrait
Jardin Majorelle, d'une parure marocaine, pour doux soupirs de voile
Sa beauté fragile était la toile d'un oasis infini
Sa démarche gracile, féline, une plume de poésie
Cette belle intrépide aux yeux myosotis bravait le lit
De ce Dieu, au harem où se mouraient, les femmes qu'il oublie
Ne voulant de ce sérail pour ultime demeure
Elle infligea à son cœur les lames d'un poignard
Son corps drapé de sang s'enfuit, se meure
Laissant un sourire à son maître pour regard
Ironie du sort, sous les arcades de calices à genoux, il caresse
Cette belle aux lèvres camélias qui était une offrande
Le visage grave, son cœur bat pour cette déesse
Oui ! Un sultan peut aimer, ce que le ciel peut lui prendre...
LILASYS..
L'ardeur du soleil se voilait sous les palmiers
Où coulent des fontaines berçant de douces mélodies
Le parfum du jasmin, chèvrefeuille enivraient de beautés
L'exubérante floraison, de vols d'oiseaux, papillon d'oubli
Le sultan semblait perdu sous des rêves moroses
Observant à demi mots cette belle créature inconnue
Il humait le parfum ensorceleur de cette belle rose
Les rayons de soleil de sa chevelure d'ingénue
Sur la céramique vernissée et de marbre, elle s'impatientait
Tapant de ses escarpins de soie, de mille cliquetis d'étoiles
Le patio du palais perdait ce calme, bien trop austère qui offrait
Jardin Majorelle, d'une parure marocaine, pour doux soupirs de voile
Sa beauté fragile était la toile d'un oasis infini
Sa démarche gracile, féline, une plume de poésie
Cette belle intrépide aux yeux myosotis bravait le lit
De ce Dieu, au harem où se mouraient, les femmes qu'il oublie
Ne voulant de ce sérail pour ultime demeure
Elle infligea à son cœur les lames d'un poignard
Son corps drapé de sang s'enfuit, se meure
Laissant un sourire à son maître pour regard
Ironie du sort, sous les arcades de calices à genoux, il caresse
Cette belle aux lèvres camélias qui était une offrande
Le visage grave, son cœur bat pour cette déesse
Oui ! Un sultan peut aimer, ce que le ciel peut lui prendre...
LILASYS..