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Résultat du concours La belle plante

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
CONCOURS : La belle plante

D’après une suggestion de Luron 1er

Du 24 février au 7 mars
Résultats 9 mars


Envoi de vos poèmes en copier/coller sur mon MP

Thème :
Faire parler la plante de votre choix, belle, jolie, urticante, poison... mais attention qu'elle ne soit pas piquée de vers !!!


Contraintes :

Forme libre mais rimes obligatoires

Attention à l’orthographe et à la ponctuation !!!

Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impartialité et dans le respect total des consignes.

Si vous souhaitez être juge contactez moi sur mon MP


Semés d’humour ou de poésie, que vos poèmes fleurissent sur Créa !
plante.jpg

***************

Médaille d'or Katyann 9.22
Médaille d'argent Katyann 9.03
Médaille de bronze Pat38 8.90


1 Le cep et l’épine.
LURON 1er 8.11
Rose et vigne imbriquées…une belle idée avec l'usage de jeux de mots bien trouvés. Votre style mériterait d'être plus aérien...à trop vouloir en dire…le lecteur se noie un peu
Une belle histoire, j'ai bien aimé ce cep parlant à la rose (quelques lourdeurs).
Tout en jeu de mots ! Une belle association de vignes et de roses, agréable lecture à laquelle j’ai pris grand plaisir, attention Bacchus ne rime pas avec chut…
Texte original, j’ai beaucoup apprécié les jeux de mots.
Quelques fautes d’accord et d’accent, mais rien d’épineux, un poème relevé d’une pointe d’humour autour de jeux de mots


Hier, à Eve, ma feuille protégeait sa pudeur,
Pendant que tu n’étais que petite fleur,
Apportant ton bon parfum à mes subtils arômes,
Quand à l’époque nous étions petits mômes.

On nous a associé, mettant tes tiges au bout de mes rangs,
Pour que mes ceps alignés soient toujours bien portants,
Cet amour partagé aux racines sous terre,
S’associant pour garder nos mystères.

Tes épines font rempart aux petits prédateurs,
Et apportent aux passant le gage de jolies fleurs,
A l’aube, ta larme à l’eau de rose est ta perle de rosée,
Qui renforce cette dose quand on parle de rosé.

Une petite brise te fait la bise comme un petit vent d’ange,
Attendant la cueillette d’mes grains à l’ultime vendange,
Ton pétale encore rose renforce le ton de mon bon grain,
Apportant ta sublime gerbe, au bouquet de mon futur vin.

Et de cette belle symbiose fît hommage à Bacchus,
Où l’homme aux pieds presse le nectar où jamais il ne chut.
Devin, tes griffes protègent mon espérance du dit vin pour qu’il devint divin,
Quand mes grappes mélangées forment ce breuvage, enfin de vin, devint.

Et sur la table des repas bien souvent se rejoignent,
Voisin entre carafe et vase, le dîner, il le soigne,
Notre couple ici est félicité, quand l’épine égratigne,
Et que le sarment devient serment, là, on signe.

Le poète à dit : l’important c’est la rose,
Moi, je ne suis que l’impotent de la prose.
Entre cep et épine, c’était le grand amour,
Où j’ai ajouté mon petit grain d’humour.


******************
2 Moi Népenthès Bicalcarata, Dame Carlotta
Mlle DeBauvarie 8.41
Le sujet est parfaitement maitrisé et la plante carnivore attend son heure pour tuer.
Le suspens est là…fond et forme très corrects, bel écrit
Drôle de petit sabot dont il faut se méfier...Bravo ! Très original et parfaitement conté ( rencontre et antre : son différent )
Belle écriture en la description de cette carnivore, vocabulaire de choix, dommage « rencontre ne rime pas avec antre.
Agréable lecture mais un peu court à mon goût
Une carnivore qui « confesse sa gourmandise », qui s’y frotte s’y pique ! Consignes respectées, description détaillée


Je fais l’objet de toutes les convoitises,
Mais sous mes attraits de lumière,
Se dissimule une âme de guerrière.
Pècheresse, je confesse ma gourmandise.

Mes longues tiges ligneuses vous fascinent,
Et bien qu’avec moi point de badines,
J’accrois en vous le désir de m’effleurer,
Mais aussi la crainte d’être leurré.

Véritable curiosité de la nature,
J’arbore mes fleurs brunes et verdâtres,
Simulacre de beauté telle une armure,
Distillant mon poison comme un Théâtre.

Tendrement posé sur mon opercule,
Je savoure d’avance cette rencontre,
De vous je n’espère aucun recul,
Car le trépas est tapi dans mon antre.

**********

3 La belle plante
ANGEPAPILLONNANOU 6.47
"Faire parler la plante"...était votre mission, dans votre écrit, c'est vous qui parlez, dommage, la consigne n'est pas respectée. Une très jolie description de cette plante mystérieuse. une rose peut-être ? Dommage qu'elle ne parle pas.
Empli de douceur…mais la plante ne parle pas.
Une douce poésie mais malheureusement les consignes n’ont pas été respectées.
1 faute à « emplissent », j’ai lu plusieurs fois, je n’ai pas trouvé de quelle plante il s’agit, cependant j’ai suivi le regard du poète observateur qui s’émerveille devant l’épanouissement de sa plante


A peine éclose,
De perles de pluies, je l'arrose
J'hûme son parfum
Semblant divin.
J'entrevois ses douces couleurs,
Qui l'embellisse avec splendeur
Ses premiers pétales délivrent leurs arômes enivrants
Que son cœur m'offre au gré du vent .
Sous la lueur du jour,
J'observe ses atours
Alors que légèrement, elle se balance
Elle m'apporte sa plus jolie danse.
Sa cadence me fascine,
Autour d'elle, une errance se dessine
Sans bruit, je reste observatrice
Aussi bien qu'admiratrice.
En cet instant magique
Paraissant presque féerique
Je la regarde avec tendresse
Seulement les prunelles de mes yeux la caresse.


****************

4 L’ortie...
JANU 8.84
Une urticante savamment décrite et qui parle des ses bienfaits comme de ces malfaisances
Une lecture simple et agréable pour un grand plaisir, me suis piquée au jeu de votre brûlante urticacée
Poème répondant aux contraintes en tous points : humour et faites parler votre plante. Bravo !
On a tous un contentieux avec l'ortie, aie ! Seule l'ortie à fleurs blanches ne pique pas.
Une anecdote dotée d’humour et magnifiquement contée
Un poème en octosyllabe fluide et agréable à lire mais j’aurais aimé que l’ortie soit plus bavard que sa victime.
Ce poème m’a rappelé quelques souvenirs d’enfant…Le poète vante les vertus de cette plante et se rappelle à ses bons souvenirs avec humour, belle écriture. « L’or t’y » crois ? et pourquoi pas !


Du plus profond de ma jeunesse
Je garde un souvenir cuisant
Posant culotte dans un champ
Je m’étais fait piquer les fesses !


J’ai ainsi fait la connaissance
D’un phénomène très urticant
L’ortie armée de ses piquants
Rencontrée par inadvertance


Et rentré à toute vitesse
Il m’a fallu montrer mes fesses
Du vinaigre pour me calmer
Mon père, de moi s’est moqué !


Mais si cette plante parlait
Qu’eut-elle dit pour sa défense ?
Combien d’humains se flagellaient
Et ils n’y voyaient pas offense


Tous ces dards de mes jolies feuilles
Ont un venin plein de vertus
Qui disparaît quand on me cueille
Devenant remèdes connus


Des minéraux , des vitamines
Et plein de reconstituants
Bouillons qui donnent bonne mine
Réparant les ongles cassants...


Mais, moi, à cette époque là
Ma vengeance : la manger en soupe !
Des précautions durant qu’on la coupe

Et elle vous régalera.

****************

5 Mes dames les belles plantes,
ZUC 8.74
Beaucoup d'originalité dans votre texte, bien plaisant à lire
Une belle chute pour Marguerite avec sa strophe antérieure qui annonce la couleur
Un petit bémol, vous vous adressez plus aux plantes qu’elles ne parlent
et quelques fautes d’orthographe, je n'en tiens pas compte pour cette fois
J'ai bien aimé ce dialogue très original avec bon nombre de fleurs, Bravo !
(attention ! rite : sans accent circonflexe---un peu on hésite : sans t )
Une belle contine cette ronde des fleurs
Une écriture audacieuse je dirais même ingénieuse, mon coup de cœur.
J’ai aimé ce poème et pas qu’un peu, beaucoup ! Quelques petites fautes, j’ai aimé la construction des vers.
A vous mes dames Agapanthes, Passiflores, Amaryllis,
Moi qui ne suis pas fleurs de lys,


A vous aussi Ancolies, Pourpiers, Chrysanthèmes,
Oui, je renie mon baptême,


Et à toutes les Renoncules, Pélargoniums, Hélianthèmes,
Ne croyez pas que je blasphème,


Entendez vous? Dahlias, Hortensias, Nymphéas,
Je ne marcherai jamais aux pas,


Voyez vous? Géraniums, Hibiscus, Asters,
Je pousse sur les chemins de travers,


Comprenez vous? Glaïeuls, Pensées, Bruyères,
Je ne serai jamais prisonnière,


Souvenez vous? Lavandes, Orchidées, Roses,
On est bien peut de chose,


Regardez moi Chardons, Orties, Amarantes,
Je ne suis pas si méchante,


Croyez moi Lilas, Myosotis, Jacinthes,
Je ne suis pas une sainte,


Écoutez moi Pétunias, Pavot, Tournesols,
Il est vrai que je suis folle,


Amies Lyserons, Pâquerettes, Églantiers
Je suis celle que l'on a effeuillée,


A l'amour pour toujours au grès de vos rîtes,
A la folie, je vous excite,
Avec un peut on hésite,
Sur pas du tout je suis maudite,


Retenez bien mon nom, je suis Marguerite,
La marguerite, la marguerite, la marguerite…


***************
6 Moi, petite graine.
LURON 1er 8.27
la graine est une future plante, je suis de votre avis, le haricot lui est plutôt une légumineuse, un légume sec…Où dois je vous situer pour le concours que vous abordez avec talent, les jeux de mots sont bien trouvés. Votre travail est bien fait…mais je vous pénalise un peu pour ce choix d'entre deux chaises. Une belle note qui pouvait frôler le parfait
Astucieux la présence dissimulée de ce haricot, bravo pour le ton de ce poème, manque une rime avec vert ---écossais et écossé : sons différents
Des jeux de mots bien amenés, l’haricot magique en toute sa splendeur !
Belle présentation de cette petite graine, dommage qu’il y est une rime manquante (troisième vers)
Vous saurez tout sur l’haricot ! Un poème qui pour moi fait recette, agréable à lire et instructif.


Quand mon tuteur devint grimpant,
Il Faisait la tête au petit pois pimpant,
D’un poème, il voulait que je reste vert,
En enlevant mon kilt d’écossais,
Il me demandait que je sois écossé,
Mais il restait sec à ma petite ode,
Car mon lingot partait en exode,
Et il me veut quelque fois blanc,
Pour que je sois au beurre franc,
Phaséolus vulgaris, on me prend en main,
Car je suis de l’espèce du commun,
Je suis souvent repoussé par les dames,
Car du métro elles ne connaissent pas cette rame,
Et si tendrement, j’entre dans le cassoulet,
C’est que je suis un beau flageolet,
Et si on me cuit dans un faitout,
Sans fil, je ne reste que mangetout,
Mais dans le silicone je me vois incarné,
Comme le beau rouge du chili con carné,
Car j’essaye d’être drôle comme ce coco,
De la belle race des haricots.
Que de noms pour cette petite graine,
Qui pour mon écrit, j’en ai pris la peine.


*************

7 La spiruline...
JANU 8.39
L'algue bleue aux vertus insoupçonnables...elle se vente bien dans votre écrit qui est à la pointe des consignes, un texte comestible et pédagogue
Un monologue très instructif, bravo !
Bien mené !
Une agréable poésie en octosyllabe, profonde et instructive, contraintes respectées mais j’aurais aimé une continuité dans le choix de la disposition des rimes afin de garder un rythme soutenu.
Consignes respectées, vertus et usages d’une algue aux multiples propriétés.

Je ne suis qu'une petite algue
Mais J'étais sur terre avant toi
Depuis dans les eaux je divague !
Mais tu m’as soumise à ta loi

Des minéraux, des vitamines
Je suis gorgée de protéines
Parmi d’autres tu as choisis
Ma seule espèce patensis

Simplement pour me reproduire
Je me dédouble à l’infini
Tu as tout fait pour me séduire
Et l’eau saumâtre est un boni

Les Incas me consommaient déjà
Cela peut remplacer la viande
Plus de vertus que le soja
Et de partout vient la demande

La poudre verte des salles de sport
Les charlatans, de vrais oracles :
«Pour les muscles , c’est un miracle...»
Leurs ‘m’as-tu vu’ se dopent à mort !


*********

8 Le rubis des champs...
PROSE16 7.38
Un texte bien écrit mais vous parlez de la plante...je voulais l’inverse...que la plante s'exprime
donc un hors sujet, dommage de ne pas bien lire les consignes.
Oui laissons à la nature sa parure, mais parfois elle s'offre à nous pour ses vertus médicinales, ne détruisons surtout pas ses racines, elle refleurira... Une superbe plaidoirie en faveur de la nature notre mère. Dommage que ce ne soit pas la plante qui parle...
Dommage que la plante ne parle pas, mais si touchant !
De beaux vers en alexandrin qui font rêver mais les consignes n’ont pas été respectées puisque c’est la petite fille qui décrit le coquelicot et non la fleur qui parle.
J’ai été conquise par l’apologie faite à cette fleur fragile mais oh combien belle. Vraiment « un joli tableau champêtre» que j’ai imaginé en lisant ce poème.


Joyeuse enfant, je batifolais dans les prés,
Les chemins ombragés quand je fus attirée
Par une fine fleur délicate et fragile,
Au cœur d'ébène ourlé d'une rangée de cils...

Coquette, elle s'est parée d'une robe de soie,
Rubis chatoyant se soulevant gracieusement
Sous un doux zéphyr, les bleuets sont en émoi,
Soyeuses corolles penchées amoureusement...

Hypnotique et éclatante beauté éphémère,
Je brûle de te tenir au creux de ma main,
Mais que deviendront ta vie et tes lendemains ?
Je ne te laisserai qu'un souvenir amer...

Te cueillir pour te transformer en princesse,
La main innocente de l'enfant devient cruelle,
Le symbole de ta frêle ardeur n'a de cesse
Que de sauver ta Liberté, ton Essentielle...

Ne cueillons pas les fleurs des champs,
Laissons les vivre au chant dansant
Quel joli mot Coquelicot,
Au creux des blés joli tableau !


*************

9 Vert culture
LEORAFALE 6.70

Un brin d’humour, un peu d'ironie face à des problèmes qui peuvent glisser vers le bas, mais très bien exprimé (cependant il me semble que : qu'un Ricard est plus aisé à prononcer que : que un Ricard...Quelques fautes : vivent...remboursé...il se croit cultivé...soucis matrimoniaux...de chanvre )
Dans la dernière strophe il manque une rime.
De la hardiesse, que dis-je du Punch! Dans vos vers un brin alcoolisés. Je ne vois pas la plante parler..
lisez les consignes avant de vous engager, c 'est regrettable pour les bonnes idées au style décoiffant et à l'allure pamphlétaire, un état d'exaltation tout comme une ivresse !
Vous êtes Hors sujet, il s’agit plutôt des conséquences de certaines plantes...raisin, houblon, marijuana.
Dommage que les « plantations » ne parlent pas mais fort amusant !
Une ode au cannabis drôle et bien développée mais c’est le consommateur qui s’exprime et non la plante, malheureusement le texte est hors consignes.
L’herbe serait –elle plus verte ailleurs que dans l’alcool ? Me poète semble avoir la main verte…manque la dernière rime.


Un pétard plutôt que un ricard...
La cirrhose en brancard,
Vives les plantes de Madagascar !
Finir clochard ou poursuivi par les flicards ?

Oublions le houblon, ce poison !
Ils se croient cultiver en comparaison...
Vignoble et tradition, vendangeons du gazon.
Le valium rembourser par la sécu. en déraison ?

Trois verres de pinard par jour,
Un bien fait dit-on comme toujours !
Trois feuilles de chanvres à rouler...
Ne nous font pas non plus basculer.

Un verre de trop et c'est la débordade,
Violence conjugale et soucis matrimonial...
Entre la fermentation et la hollandade,
Vive Mary-Jane et larguons Suzy !


*************
10 Moi le ‘’Lotus sacré
KATYANN médaille d'argent 9.03

je viens de toucher la perfection, un lotus qui s'ouvre en corolle de beauté sous les yeux ébahis du lecteur…Bravo candidat ('e) ,tout y est ,le fond et la forme, très beau à lire.
Magistralement écrit, harmonie intense en cette lecture.
Un très joli monologue végétal qui a su vanter la pureté et la beauté de cette plante aquatique.
J’aime : "Sur sa coupe offerte comme une main tendue " De belles rimes.
(oasien et azuréen sons différents)
Une douce poésie qui regorge de belles images.
J’ai aimé la qualité de ce poème, les rimes sont riches, les vers superbes, la lecture n’est que douceur et voyage.


Originaire d’Asie, je suis le lotus sacré
Mes racines happées, dans cette boue profonde,
Je suis onde, gisant sur un miroir nacré,
Lumière vivante me pénètre et m’inonde.

Je suis source et sève flottant tel un roseau
J'obéis au courant, me portant sur les flots
Sur l’étang endormi en longeant le ruisseau
Perché au dessus des eaux, glanant les ilots,

Caressé par le vent, dans la nuit qui s’effeuille
Sous les yeux de l’aube, naît ma fleur et s’étale
Portée comme vénus, se hissant sur ma feuille
Parée de ses atours aux couleurs de l’opale.

Rien ne peut entacher sa robe corallienne
Arborant son jupon, vêtu de chasteté
Son cœur est un autel de beauté aérienne
libérant son encens, jonché de pureté,

Sur sa coupe offerte comme une main tendue
En épousant ma tige d’un reflet oasien
Et sa tête étoilée, vers la nue suspendue,
Dans toute sa féerie sous un ciel azuréen.


******************



11 L’orchidée
KATYANN médaille d'or 9.22

Dans la perfection de ce sonnet l’orchidée prend place en cet écrin…
Un sonnet de toute beauté pour une fleur magnifique, rien à dire quand la Poésie s'allie à la sublimité, un beau sens de l'observation pour une lecture séduisante.
Un sonnet d'une grande délicatesse, très féminin jusques en ses rimes, ( sauf péril ) émaillé de belles métaphores
Un choix original de fleurs qui a donné naissance à un sonnet enchanteur
Très beau sonnet qui met à l’honneur cette fleur raffinée, consignes respectées, une douceur de lecture.

Quand s’ouvre le portail, sur mon cœur d’orchidée
Sur mes matins de pluie mon pétale fragile,
Pleure des perles d’eau se fermant au péril
Blottie dans mon sérail en sillons de nuées.


Dans ma robe blanche, dès l’aube je suis née
Déployant doucement ma corolle gracile
Mon pistil frémissant sur ma tige s’effile
Libérant mon essence, une pluie de rosée,


Dans un rai de faïence en douceur étalée
À l’aube, ma soierie vit de brume perlée
Tout comme un nuage qui se gorge et se pose.


Charmeuse et raffinée, je suis cette orchidée
Nichée dans mon éden où la mousse est nacrée
À genoux à tes pieds, mon nectar je dépose.


*************
12 Le maraîchage du métro parisien.
LURON 1er 6.67


Mitigé quand au texte métropolitain -maraîcher...bien qu'il sorte de l'ordinaire Il fallait les placer ces stations aux noms fleuris du métro parisien. Hors sujet quand même, C’est un concours, les consignes sont à prendre en compte, elles font la différence lors d’écrits aux notes proches.
Dommage …
Un poème très recherché qui nous promène dans le métro parisien, une très bonne idée, mais hélas votre plante ne parle pas ! (sentier et maraîcher : sons différents ) ( Il manque une rime avec eau )
De quoi à louper sa correspondance…Bravo pour cette idée originale, ce déferlement de stations aux noms bucoliques…Hélas, pas tout à fait dans le ton des consignes, mais si bien pensé !
Une excellente idée de texte avec ces jeux de mots mais fort dommage que l’écrit soit hors consignes et qu’il manque une rime au cinquième vers.
Un poème qui fait visiter tout Paris…C’est original et recherché.

C’est en passant à la station Goncourt,
Que j’ai eu l’idée de répondre à ce concours,
Et c’est au détour d’un terne sentier,
Que j’ai rencontré des maraîchers.
Et là, bonne nouvelle, auprès du château d’eau,
Après la fourche, un chemin vert se présenta,
Caché derrière les filles du calvaire, la porte des lilas,
Cette porte dorée qu’aucun chardon lagache, blanche,
Est la couleur de la rue du bac près de cette maison blanche,
Pour ma plaisance, tout en gaîté, je vis la rue de la pompe,
Muette, j’étais volontaire quand ces couronnes me trompent,
C’est dans ce champ de mars fermé à coté de ces buttes chaumont,
Que j’ai découvert ma fleur de prédilection dans les sablons,
Merci à ce montparnasse bienvenue,
Pour ma défense, en ma glacière, de m’avoir soutenu,
Car près duroc, au sud, j’ai planté de ma main,
Cette haie parfumée de la bonne odeur de jasmin,

Ici, au bel air, il pousse en rames, au soleil reflétant ces couleurs,
Cette retraite méritée dans ma belleville en vaut bien ce bonheur.


****************

13 Brin de muguet
PAT38 8.03
je vais vous tintinnabuler d'un note correcte pour un joli texte tout printanier, un muguet discret et fringant, j’ai aimé
Cette fleur symbolique, le poète a su la faire parler et donner un brin de bonheur à la lecture
Un poème profond avec de très jolis tercets
Tout en douceur et en fragrance…
Poème qui fleure bon la détente et le sous-bois, assorti d'un brin d'histoire, bravo !
( rhizome et non bulbe pour le muguet )


L'idée donne ma naissance,
Un germe de connaissance
Je pousse avec aisance.


Un peu d'engrais pour resplendir,
Mon bulbe terreux va s'épanouir
Je dresse alors mes petites têtes vers l'avenir.


Sur ma longue et fine tige,
Mes clochettes blanches ont le vertige
L'ombrage de mes feuilles dirige.


La nature prend le dessus,
Recouvrant ma légère tenue
Merveilleuse et bienvenue.


Rien ne bouge que le printemps,
Mon parfum vous enveloppe dans le temps
De ce jour de sieste vous endormant...


Souvenirs à ceux qui sont tombés
Sous les barricades d'un mois de mai,
Pour avoir un jour férié et chômé.


De cette belle journée
Un tintement est né à vos souhaits
Brin de bonheur, vous apportez !.


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14 Fleur de Chine
PAT38 médaille de bronze 8.90

De très belles métaphores pleines de délicatesse...J’aime beaucoup. Serait-ce l'Hibiscus, cette jolie fleur mystère ?
Un texte magnifique et émouvant
Très joli poème...en finesse de soie comme la robe de la fleur, sa floraison est un peu tardive , je parle de votre post in extremis
Une fleur du souvenir, de la nostalgie, on le sent dans ces vers, le poète nous en a fait une présentation vive en la faisant traverser les saisons, beau poème.
Empli de charme et de douleurs secrètes…fort émouvant


Je suis facile à vivre à la belle saison,
Dans vos jardins et balcons aux allures égayantes,
Je m'offre au soleil en une très belle floraison
Jouissant de boutons aux couleurs chatoyantes.

Ma robe aux feuilles dentées ou ondulées,
En torsade mes bouquets garnissent des bordures
Donnent naissance à cinq pétales gaufrés ,
Mes nombreux crépons éclatent dès l'ouverture.

Une coquetterie d’exotisme
Sans odeur je charme en « fleur de Chine",
Du blanc au rose, mauve ou bleu, optimisme
La nature et la vie, comme je me l'imagine.

Voilà l'hiver, je ressemble à une poupée Russe
Dans ma tenue au blanc manteau,
Bien protégée du gel et du froid Prusse
Avec mon voile opaque, me voilà au repos.

Je Protège et veille les cendres jusqu'à l'été,
Dans les allées sombres les souvenirs
D'une femme et une sœur que tu as aimées..
En juillet, alors je renaîtrais à nouveau à ton sourire.


De magnifiques poèmes...merci aux participants et au jury! Lys organisera le prochain concours

 
Dernière édition:

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#3
Merci mumu, je vois Créa refleurir !
Un thème intéressant et sans fin, vu l'éventail offert par la nature ....
Tous au jardin !
Bisous Lys

La main de Bouddha...
 

iboujo

Maître Poète
#6
Sacré Jean Daniel..toujours la fleur au fusil des mots .
à la renverse quand je te lis!
ça c'est du meuble cte terrain là....

nous pouvons continuer des heures...le théme est trés ouvert
Un applaudissement pour Mumu en passant par sa cave à vin d'épine
..alors..on les tires ces Fleurs et tiges mélangés..?
J'attends la bouquet final...
Bises tout le monde
 

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#14
je dirai....les poètes n'ont pas la main verte....ont ils peur que les vers rongent leurs vers? allez, que chacun se mette au vert!
 
#18
^^ Bravo à tous, j'ai pris un réel plaisir à lire
vos poèmes.
Bonne chance pour le concours.
J'ai moi même quelques coups de <3
... Bisous bisous
 

pat38000

Poète libéré
#20
De beaux textes une belle floraison en bouquets.Une belle médaille de bronze j'en reviens pas !!! oui la fleur de chine et bien l'hibiscus une fleur symbolique pour moi car les cendres de ma sœur décédée ont été dispersé au pied d'un hibiscus blanc :) et une belle note aussi pour le brin de muguet le 1er mai journée de la fête du travail .....je remercie les juges , les médaillées et bravos aux participants talentueux......merci Murielle.... car j'ai posté mon post in-extremis ouf !!!!! mais favorable à une bonne floraison :rolleyes:.......mes sincères amitiés à vous tous de Patamots