Suite a un commentaire de Jury, je tiens a repréciser que le mot ENCOR est convenable en classique !!!
Sous le vent de l’hiver flottent les drapeaux blancs
Les deux camps occupés ignorent le silence
Et dans la plaine coule un fleuve de leurs sangs
Flotte encor la rancœur et son parfum trop rance
Des deux cotés ils sont des commandants bien fous
Ignorant la supplique, et reniant leurs âmes
Et leurs soldats debout se tendent tous leurs cous
Et se font déchirer par le fer de ces lames
Ils montent jusqu’au front sans même voir pourquoi
Ils s’exécutent tous, sans comprendre leurs actes
Et fidèles sujets, obéissant au roi
Ils font leur combat fou, sans plus même d’entractes
Déchirant les écus, abaissant les hauberts
Fendant de par l’épée une marée humaine
Piétinant à jamais les souvenirs amers
Ils hurlent pour toujours sous le nom de la haine.
Sur leurs têtes le ciel et les tourments du soir
Grondent de leur silence, aspergeant de colère
Ces hommes, seuls, déchus, sans plus aucun espoir
Et qui gâchent pourtant une vie éphémère.
Sur cette plaine enfin, il n’y a plus de bruit
Les collines carmin de leurs hauteurs dominent
Sur le champ vermillon un blanc corbeau s’enfuit
Morts sont tous les soldats, et les vents les taquinent.
Sous le vent de l’hiver flottent les drapeaux blancs
Les deux camps occupés ignorent le silence
Et dans la plaine coule un fleuve de leurs sangs
Flotte encor la rancœur et son parfum trop rance
Des deux cotés ils sont des commandants bien fous
Ignorant la supplique, et reniant leurs âmes
Et leurs soldats debout se tendent tous leurs cous
Et se font déchirer par le fer de ces lames
Ils montent jusqu’au front sans même voir pourquoi
Ils s’exécutent tous, sans comprendre leurs actes
Et fidèles sujets, obéissant au roi
Ils font leur combat fou, sans plus même d’entractes
Déchirant les écus, abaissant les hauberts
Fendant de par l’épée une marée humaine
Piétinant à jamais les souvenirs amers
Ils hurlent pour toujours sous le nom de la haine.
Sur leurs têtes le ciel et les tourments du soir
Grondent de leur silence, aspergeant de colère
Ces hommes, seuls, déchus, sans plus aucun espoir
Et qui gâchent pourtant une vie éphémère.
Sur cette plaine enfin, il n’y a plus de bruit
Les collines carmin de leurs hauteurs dominent
Sur le champ vermillon un blanc corbeau s’enfuit
Morts sont tous les soldats, et les vents les taquinent.