La barbe !
Si tu pouvais raser ta barbe
Pour préserver ma gorge pâle !
Je te préfèrerais imberbe,
Et tu n’en serais pas moins mâle.
Si tu pouvais me dispenser
De ces baisers qui me déchirent,
Je saurais te récompenser
Et ma peau de soie reblanchir.
La râpe acérée de tes joues
Se fait menace pour mon cou
Et la passion qui te dévore
Empire mon calvaire encore.
A présent, tu es averti !
Pour goûter à ma peau sucrée,
Il te faudra désenherber
Ce détestable champ d’orties.
Si tu pouvais raser ta barbe
Pour préserver ma gorge pâle !
Je te préfèrerais imberbe,
Et tu n’en serais pas moins mâle.
Si tu pouvais me dispenser
De ces baisers qui me déchirent,
Je saurais te récompenser
Et ma peau de soie reblanchir.
La râpe acérée de tes joues
Se fait menace pour mon cou
Et la passion qui te dévore
Empire mon calvaire encore.
A présent, tu es averti !
Pour goûter à ma peau sucrée,
Il te faudra désenherber
Ce détestable champ d’orties.