Dans le royaume du linge, sous les plis et les froissés,
Vivait une chaussette, jadis bien accouplée.
Mais hélas, un jour, le tambour s’emballa,
Et sa moitié, fidèle, à jamais s’en alla.
Elle errait désormais dans ce monde désordonné,
Où les draps et les t-shirts se moquent sans pitié.
"Qu’as-tu donc fait pour être ainsi isolée ?
Ta jumelle a-t-elle fugué ou simplement trépassé ?"
Sur la corde à linge, elle pendait solitaire,
Regardant les autres par paires, dans l'air.
Elle se souvenait des jours passés ensemble,
Quand elles étaient deux, si joyeuses, si stables.
Mais maintenant, sa vie n'était que silence,
Une chaussette perdue dans l'indifférence.
Le tiroir à sous-vêtements était devenu glacé,
Plus personne ne la cherchait, personne ne la voyait.
Les jours s’étiraient, sans but, sans horizon,
Elle rêvait d'une vie avec un autre chausson.
Peut-être un jour, pensait-elle avec espoir,
Une chaussette dépareillée viendrait la voir.
Mais les chaussettes sont cruelles, et le monde aussi,
Les paires parfaites ne veulent pas de compagnie.
Elle pleurait doucement, sous un pull en laine,
Loin de sa moitié, sa douleur restait vaine.
Un matin, pourtant, une main la trouva,
L'accouplant avec une autre qui traînait là.
C’était une chaussette, certes d’un autre motif,
Mais qu’importe, elle trouva enfin un répit.
Vivait une chaussette, jadis bien accouplée.
Mais hélas, un jour, le tambour s’emballa,
Et sa moitié, fidèle, à jamais s’en alla.
Elle errait désormais dans ce monde désordonné,
Où les draps et les t-shirts se moquent sans pitié.
"Qu’as-tu donc fait pour être ainsi isolée ?
Ta jumelle a-t-elle fugué ou simplement trépassé ?"
Sur la corde à linge, elle pendait solitaire,
Regardant les autres par paires, dans l'air.
Elle se souvenait des jours passés ensemble,
Quand elles étaient deux, si joyeuses, si stables.
Mais maintenant, sa vie n'était que silence,
Une chaussette perdue dans l'indifférence.
Le tiroir à sous-vêtements était devenu glacé,
Plus personne ne la cherchait, personne ne la voyait.
Les jours s’étiraient, sans but, sans horizon,
Elle rêvait d'une vie avec un autre chausson.
Peut-être un jour, pensait-elle avec espoir,
Une chaussette dépareillée viendrait la voir.
Mais les chaussettes sont cruelles, et le monde aussi,
Les paires parfaites ne veulent pas de compagnie.
Elle pleurait doucement, sous un pull en laine,
Loin de sa moitié, sa douleur restait vaine.
Un matin, pourtant, une main la trouva,
L'accouplant avec une autre qui traînait là.
C’était une chaussette, certes d’un autre motif,
Mais qu’importe, elle trouva enfin un répit.