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L’attente? ou la Délivrance!

#1
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L’attente? ou la Délivrance!

Où sont mes deux grands yeux, ces perles de « culture »
Qui croquaient le savoir, la vie à pleines dents ?
Qui ne visent plus rien perdus dans le néant !
Où sont visite « éclair » va-et-vient incessant


Où multiples instants devenaient aventures ?
Dans ce sacré silence et ce désert naissant
Qui n’ont que pour manteau l’immense solitude
Où sont ces familiers « allumeurs » de bougies ?


Et toi, l’absent, mon fils ? Mes jours que tu régis
Devenus sablier passant le temps qui fuit !
Tu ne connaîtras pas l’interminable nuit
Qui garde en souvenir, que l’être est une cible


Sitôt que l’âme étreint toutes cordes sensibles !
Au son et à la voix se mue imperceptible
L’émotion qui se lit et qu’on ne veut pas libre
Sur visage vivant qu’on ne veut pas tremblant !


Mon corps semble être un arc qui se plie ou se fend
Et ma force apparaît sculptée en chaque fibre
Circulant dans ma chair pour le combat latent !
Pure philosophie entretenant l’espoir,


Me nourrit de « peut-être » ou de sous-entendus !
Le hasard lui-même étant inattendu.
La providence seule abreuve tous mes soirs
Et ma pensée imprime un trait barré en croix


Sur le calendrier en confession publique.
Oui, ce pieux chapelet lentes stations éthiques
Forme un cortège long de douze mois sans voix,
Se taisent tous les bruits mon ombre seule échoit.


Ce silence maudit que j’entends, qui me guette,
En ce sacré désert qu’est, à présent, ma tête !
L’espérance donnée à ma désespérance
Sublimera ma vie aux cent mille patiences.


Tout ce ressenti vibre au pied des volets clos.
Le silence accapare aussi l’espace enclos
De la maison, témoin, du doux calvaire subit.
Tout parle, tout est là chaque pas s’amortit.


Le fils est revenu, perçoit tout, en échos
Chaque secret caché derrière ce fin crédo.
Un pli, seul survivant, sur la table en noyer,
Lui dicte enfin un geste, un mot qu’il peut choyer :


« Prends la blanche enveloppe et lis mon seul message
Ce jour, ce « faux semblant » la mort signe un passage ».
« Vois-tu, j’avais raison. Tu n’as pas su ni vu
Le terme de ma vie, sur son calendrier,


Ma douce passion toutes les croix menues
Sont faîtes de mystères ; oui ! Mais sans sourciller.
Surtout, n’oublie jamais, que dans l’Eternité
L’étincelle vibre aux doux parfums d’été ».


Polymnie2 - 2010

 

Pièces jointes

Dernière édition:
#7
Un poème fort en sentiments qui me touchent beaucoup
Merci du partage où l'émotion est à son comble
Belle journée en ce doux weekend l'amie bises.

J'ai voulu montrer toutes les faces de la solitude
Merci Marie pour ce partage en ton
aimable commentaire
bises, poly
Merci également pour l'animation​
 
#10




L’attente? ou la Délivrance!

Où sont mes deux grands yeux, ces perles de « culture »
Qui croquaient le savoir, la vie à pleines dents ?
Qui ne visent plus rien perdus dans le néant !
Où sont visite « éclair » va-et-vient incessant


Où multiples instants devenaient aventures ?
Dans ce sacré silence et ce désert naissant
Qui n’ont que pour manteau l’immense solitude
Où sont ces familiers « allumeurs » de bougies ?


Et toi, l’absent, mon fils ? Mes jours que tu régis
Devenus sablier passant le temps qui fuit !
Tu ne connaîtras pas l’interminable nuit
Qui garde en souvenir, que l’être est une cible


Sitôt que l’âme étreint toutes cordes sensibles !
Au son et à la voix se mue imperceptible
L’émotion qui se lit et qu’on ne veut pas libre
Sur visage vivant qu’on ne veut pas tremblant !


Mon corps semble être un arc qui se plie ou se fend
Et ma force apparaît sculptée en chaque fibre
Circulant dans ma chair pour le combat latent !
Pure philosophie entretenant l’espoir,


Me nourrit de « peut-être » ou de sous-entendus !
Le hasard lui-même étant inattendu.
La providence seule abreuve tous mes soirs
Et ma pensée imprime un trait barré en croix


Sur le calendrier en confession publique.
Oui, ce pieux chapelet lentes stations éthiques
Forme un cortège long de douze mois sans voix,
Se taisent tous les bruits mon ombre seule échoit.


Ce silence maudit que j’entends, qui me guette,
En ce sacré désert qu’est, à présent, ma tête !
L’espérance donnée à ma désespérance
Sublimera ma vie aux cent mille patiences.


Tout ce ressenti vibre au pied des volets clos.
Le silence accapare aussi l’espace enclos
De la maison, témoin, du doux calvaire subit.
Tout parle, tout est là chaque pas s’amortit.


Le fils est revenu, perçoit tout, en échos
Chaque secret caché derrière ce fin crédo.
Un pli, seul survivant, sur la table en noyer,
Lui dicte enfin un geste, un mot qu’il peut choyer :


« Prends la blanche enveloppe et lis mon seul message
Ce jour, ce « faux semblant » la mort signe un passage ».
« Vois-tu, j’avais raison. Tu n’as pas su ni vu
Le terme de ma vie, sur son calendrier,


Ma douce passion toutes les croix menues
Sont faîtes de mystères ; oui ! Mais sans sourciller.
Surtout, n’oublie jamais, que dans l’Eternité
L’étincelle vibre aux doux parfums d’été ».


Polymnie2 - 2010

Chère Poly, une fois de plus, trés émouvant poème, de grands sentiments qui ne laissent, à mon avis, personne indifférent, ...Bises JC