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L’écœurite féminine (les femmes de ma vie 2)

#1
L’écœurite féminine

Dans cette quête de l’amour en aspiration
J’ai fais de mon âme une source d’inspiration
Envers la gente féminine douce contemplation
Prêt à devenir pour elle bunker protection


Mais femme sans cœur a préférée la reddition
Me laissant seul devant l’ennemie déception
Déchiqueter sur champ de bataille en dissection
Par lambeaux mon être victime d’amnésiques castrations


Vaincu, mon vain cœur eu l’atroce pendaison
De voir en son antre la décrépitude lacération
Vainqueur face aux vains culs qui s’offrent en désolation
Des femmes sans amour aux habitudes prostitutions


De ma rancœur s’aguiche ma crispation
Haut-le-cœur mes amours en répulsion
C’est moqueur que j’affiche mes crises passions
Troqueur d’amers atours pour seule consolation


Devenu arnaqueur par femmes sans émotions
Détenu solitaire par flemme d’admiration
Dévêtu, j’enrhume mes désirs par défection
Détritus, mon corps se parfume de dépravation


Traumatisme, cérébrale commotion
Paludisme, mortelle affliction
Vandalisme, pillage, destruction
Cataclysme, crève-cœur finition


J’ai troqué de mon cœur mes plus belles actions
J’ai perdu bien plus que l’amour imposition
Bien que monnaie courante cette destitution
C’est l’unique émotion dont je fais opposition


Mon disséqueur m’arrache les valvules
Ce n’est pas de gaieté de cœur que je capitule
D’un coup dans le ventre qui nous accule
Le contre coup circule dans les ventricules


Mis en sourdine, mes envies devenues muettes
L’indifférence interfère peu à peu mes oreillettes
De mon gosier noué se lace ma luette
Ma parole végète loin de ces lassantes pipelettes


J’aurai bien besoin de baume au cœur
En veine cave inférieure ou supérieure
Peu importe du moment que je demeure
Dans mon corps qui peu à peu se meurt


J’ai lustré sans relâche mon organe juvénile
Je ne savais pas qu’il serait un jour si sénile
Dans ce plaisir solitaire jugé si puérile
Il n’y a pas de remède à la solitude stérile


Je l’ai confié à tant de prétendue dulcinée
Bestiale, timide, frigide, toutes se sont inclinées
Devant ma continence alliée d'une jeune timidité
J’ai perdu plus que mon innocente virginité


Alors qu’elles étaient les bienvenues
J’ai goûté à toutes leurs déconvenues
Accusé de tous les orgasmes non-venus
C’est en averti frustré que je fus prévenu


Tant de conquêtes m’ont fais gicler
Depuis la footballeuse qui m’a taclé
Jusqu’à cette golfeuse trop musclée
Estropiant mes extra balles après un 18 trou bâclé


Aussi dans les mains d’une bouchère
Qui confondait mon cher avec ma chair
Bien que de valeur, cela m’a couté cher
Meurtri au plus profond de mes artères


D’une lévitation devenue leurre
Nulle besoin d’un pèse liqueur
Pour estimer ma pesanteur
C’est dire si lourd est mon cœur


À toutes ces demoiselles qui simulent
Perverses qui, de leur traitrise, nous inoculent
De donner coup de pied dans les testicules
Des garçons sans expérience qu’elles manipulent


Telle la mante religieuse pour vermine
Rejeter de moi ce qui m’abomine
D’enfin faire le deuil de ce qui m’assassine
À savoir cette latente écœurite féminine

Dédié à toutes celles qui un jour transforment l’homme en omelette
 
#2
Wow ^^! J'aime! Original en tous cas. Si certains mots me semblent parfois mal placés, (surtout bunker au début en fait), j'y ai trouvé des trésor de métaphores et de comparaisons... Bravo! Personnellement je ne me suis pas encore écœuré des femmes et je ne pense pas que cela arrive un jour, je les aime trop ;-)! Repasse me lire à l'occasion!
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#3
même si je ressens l'amertume, j'y découvre quelques pointes d'humour.....bravo pour ce superbe texte....amitiés+v...lys
 

tieram

Maître Poète
#5
ouf, j'en desespère, que tu puisses avoir vécu autant de déconvenu.
tu n'as pas trouvé celle que te respecte, un homme a droit à autant d'égard qu'une femme, et le prendre pour un niais n'est point l'aimé.

je te souhaite que sur ce chemin tortueux et torturé, tu trouves enfin celle qui illuminera une fois pour toute ton coeur qui je le sais est un coeur d'artichaud.

bisous et amitiés.
 
#7
Un texte qui dénonce, tout homme a droit au respect, tout autant qu'une femme, une pointe d'amertume je ressens.....Superbe poème.
Bravo. Bise...Katy-Ann..
 

iboujo

Maître Poète
#8
je serai donc la première à dire que les mots sont bien, choisis.,recherchés !!! ..........mais quel glaçon !!!!!!!!!pas d'érotisme là dedans et myso.!!!!!!!!! .....bien à toi J
 
#9
je te decouvre........eh bien.........belle plume que voila.............sans autres commentaires........sauf peut etre fait attention aux ""accoufenes ""sous reserve de l'orthographe.............
 

Legende

Nouveau poète
#10
J'hésite entre la tristesse et l'éclat de rire là...Tristesse car évidemment un tel texte ne peut venir que du coeur et donc vécu et lhillarité parce que c'est tellement bien dit entre sérieux et humour....Et toujours cette incroyable débauche d'énergie et de recherche pour faire passer un panel d'émotion...Bon je prends note mais je ne pense pas etre de celle qui font des omelettes...
Bravo l'oiseau....J'espère seulement que tu trouveras la bonne, celle qui te guérira de ton ecoeurement....Mince et moi qui me croyais originale, je viens de voir qu'Amandine a eu la même pensée....Comme quoi...
Bisous
 

sensemo

Nouveau poète
#14
Beaucoup d'amertume et de déception dans ce texte.
La gente féminine peut être pire que la masculine. Mais celle-ci se trompe de chemin. Il doit y avoir du respect des deux côtés, mais hélas aujourd'hui tout semble être du passé....

Amicalement,
Maryse.
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#15
que le temps fasse son oeuvre et tout sera différent pour repartir de plus belle.....amitiés..+v....lys
 

poete47

Nouveau poète
#18
" Parfois notre propre lumière s`étteint... et elle est rallumée par une étincelle...provenant
d`une autre personne !! Chacun de nous peut se souvenir avec une profonde gratitude
de ceux qui nous ont accordé ce privilège !! "