Loin des hommes
Je ne suis pas d'ici, ma voix semble étrangère,
Quand le vent me murmure un monde hors du temps.
Je marche en équilibre, au bord de leur lumière,
Mais l’ombre m’appartient et m’emmène pourtant.
Leur rumeur familière effleure ma distance,
Et leurs mots bien trop lourds glissent hors de mes mains.
Je perçois dans la nuit une autre existence,
Un écho sans visage qui guide mon chemin.
Mes pensées sont ailleurs, dans des lieux indicibles,
Où l’univers s’étire en des teintes sans nom.
Je porte en moi le feu d’un rêve inaccessible,
Un éclat solitaire au-delà des prisons.
Si je ne suis pas eux, qui donc saurait me dire
Ce que murmure en moi ce chant silencieux ?
Est-ce là une grâce, ou un cruel empire
Qui me lie à l’ailleurs en brisant leurs adieux ?
Je ne suis pas d'ici, ma voix semble étrangère,
Quand le vent me murmure un monde hors du temps.
Je marche en équilibre, au bord de leur lumière,
Mais l’ombre m’appartient et m’emmène pourtant.
Leur rumeur familière effleure ma distance,
Et leurs mots bien trop lourds glissent hors de mes mains.
Je perçois dans la nuit une autre existence,
Un écho sans visage qui guide mon chemin.
Mes pensées sont ailleurs, dans des lieux indicibles,
Où l’univers s’étire en des teintes sans nom.
Je porte en moi le feu d’un rêve inaccessible,
Un éclat solitaire au-delà des prisons.
Si je ne suis pas eux, qui donc saurait me dire
Ce que murmure en moi ce chant silencieux ?
Est-ce là une grâce, ou un cruel empire
Qui me lie à l’ailleurs en brisant leurs adieux ?