L’écume de la virginité
Les capes de promesse de l’aube montent
vers le solstice de Grâce,
le tulle de brume s’enfuit au loin,
hissons ma Muse, ma Vie, la vasque infinie de ta Tendresse.
Les capes de promesse de l’aube montent
vers le solstice de Grâce,
le tulle de brume s’enfuit au loin,
hissons ma Muse, ma Vie, la vasque infinie de ta Tendresse.
Vois, les brins d’herbe et les dais de mousses
s’engouffrent vers la carte des galaxies, vers l’onde du Loir,
là où éclot le Soleil de ton visage,
laisse-moi déifier la poésie saphique de ta chair,
s’engouffrent vers la carte des galaxies, vers l’onde du Loir,
là où éclot le Soleil de ton visage,
laisse-moi déifier la poésie saphique de ta chair,
de ta délicatesse, et la pluie d’ébène de ta chevelure.
Le ciel d’azur enflamme les rivages des bocages,
arpentons encore
le printemps des clématites,
Le ciel d’azur enflamme les rivages des bocages,
arpentons encore
le printemps des clématites,
tandis que chuchotent maintenant, sous les chauds rayons,
parmi les clairières, parmi les bogues de clarté,
les friselis de nos micro-robes,
et le crissement de nos bas de soie noirs.
parmi les clairières, parmi les bogues de clarté,
les friselis de nos micro-robes,
et le crissement de nos bas de soie noirs.
Par delà les horizons, tintent les cloches,
au cri des freux,
parfois la dalle des ténèbres nous enveloppe,
tu déposes alors sur mes lèvres l’aile d’un baiser.
au cri des freux,
parfois la dalle des ténèbres nous enveloppe,
tu déposes alors sur mes lèvres l’aile d’un baiser.
Contemplons le pain frais des roseaux,
buvons
à genoux entre nos paumes
le miel de la rosée,
buvons
à genoux entre nos paumes
le miel de la rosée,
fuyons les cités de fer
où nous nous aventurons parfois, et
recueillons à même le poumon de l’empyrée
l’écume de la virginité.
où nous nous aventurons parfois, et
recueillons à même le poumon de l’empyrée
l’écume de la virginité.
Oublions nos tracas, et l’écriture des ronces,
inscrivons sur l’éphéméride des saisons
l’arc-en-ciel de nos Amours si belles et si pures,
je t’en supplie,
inscrivons sur l’éphéméride des saisons
l’arc-en-ciel de nos Amours si belles et si pures,
je t’en supplie,
puis brame au Midi,
peau contre peau, sur les trésors des lueurs,
l’essaim de ma vénusté, je deviendrai
ton Élue à jamais, et ta Sœur de spasmes !
peau contre peau, sur les trésors des lueurs,
l’essaim de ma vénusté, je deviendrai
ton Élue à jamais, et ta Sœur de spasmes !
Sophie Rivière