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Lève toi

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1

Lève toi



Je ne peux plus penser, il me faut réflechir,
j'ai eu beau aiguiser, le dernier des désirs,
Me reste le salé, comme dernier son de lyre,
Et sonne la mariée, le glas tue le désir.

Comme le loup couru, jusqu'à la liberté,
tel la fille qui crie, mais comme elle n'y croit plus,
Semble la vie pourrie, par un relant vicié,
La curée des goulues, bientôt va débuter.

Et l'espoir toujours vit, dans l'antre de vos yeux,
Tant que l'amour voulu, se veule, se veut encore,
Pour que l'abysse sans fin, nous vive même décédé,
Que ton front se relève, comme nous tous tu es Mü.

Il ne faut plus penser, sans lavage de cerveau,
Et ne plus se nourrir, les pastilles du désirs,
Passer le temps non plus, dernier stade équitable,
Pour vivre dans un lieu, beaucoup plus supportable.

La sensibilité pourrie par de la bière,
Centralités nerveuses, tendues comme un harpége,
Ma vie de dans demain, je la connais comme hier,
Prends la main qu' on te tend, précieuse comme de la neige.

J'ai couru comme le loup, à rétrécir la lune,
J'ai veillé tard le soir à endormir ma plume,
Mais si le bien fait peur, on le trouve, il est là,
Il est un état d'être qui peut survivre à ça.