Il glisse sur l’automne, le visage déchiré
Par la brume qui se dissipe au cœur de ses regrets,
Il s’avance à pas incertains, flottant sur la passion
D’un hiver sans fin, d’un printemps sans raison,
Il se meurt en été sur un sol brulant
D’amour enneigé le jour de ses vingt ans.
Condamné à l’exil dans un néant ardant,
Il se consume bravant la mort et ses courants.
De port en port, de ville en ville, il s’échoue
S’ouvrant les veines à chaque peine, à chaque coup
Il se vautre sur l’ennui et fait du déni un fidèle ami
Crache au ciel le soir venu son mépris
Et se cache du noir qui l’a vu choir toute sa misérable vie.
Au cimetière de ses repères, il repose sa rengaine
Buvant à la mer et se soulant de haine
Il chante un passé de souvenir absent
Vide la vérité aux allures de faux-semblant
Et lorsqu’il finit d’abîmer son corps de vin
Il s’en va chercher le sommeil au petit matin
Lâche de croiser la chaleur tendue d’une main.
Par la brume qui se dissipe au cœur de ses regrets,
Il s’avance à pas incertains, flottant sur la passion
D’un hiver sans fin, d’un printemps sans raison,
Il se meurt en été sur un sol brulant
D’amour enneigé le jour de ses vingt ans.
Condamné à l’exil dans un néant ardant,
Il se consume bravant la mort et ses courants.
De port en port, de ville en ville, il s’échoue
S’ouvrant les veines à chaque peine, à chaque coup
Il se vautre sur l’ennui et fait du déni un fidèle ami
Crache au ciel le soir venu son mépris
Et se cache du noir qui l’a vu choir toute sa misérable vie.
Au cimetière de ses repères, il repose sa rengaine
Buvant à la mer et se soulant de haine
Il chante un passé de souvenir absent
Vide la vérité aux allures de faux-semblant
Et lorsqu’il finit d’abîmer son corps de vin
Il s’en va chercher le sommeil au petit matin
Lâche de croiser la chaleur tendue d’une main.
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